FAMILY RELATIONSHIP
► Agnès Soral sur son frère Alain : "Je ne trouve aucune trace, dans notre passé commun, de ton antisémitisme"
► Alain Soral Quenellise le Pédophile Pierre Bergé (le Con du mois 2013) || ► Après les victimes de la Shoah, les homosexuels milliardaires. Alain Soral encore convoqué au tribunal, cette fois par Pierre Bergé
► Agnès Soral dévoile la face cachée d'Alain Soral
Frangin, d'Agnès Soral. Éditions Michel Lafon, 284 pages, 16 €. En librairie le 26 mars.
► Agnès Soral règle ses comptes avec son frère Alain
► Alain Soral, la haine des juifs de ce proche de Dieudonné racontée par sa propre soeur
► La réponse cinglante d'Alain Soral au livre de sa sœur
► Agnès Soral : ''Je pense que mon frère Alain est suicidaire, il me fait peur''
''Frangin'' d'Agnès Soral, éditions Michel Lafon, 282 pages, 16,95 €.
► Agnes Soral : "Alain, mon frère, est quelqu'un qui ne va pas très bien" [Vidéo]
► Agnès Soral - On n'est pas couché 28 mars 2015 #ONPC. Published on Mar 28, 2015 by On n'est pas couché || ► Intégrale 1 / 3 28 mars 2015 || ► Intégrale 2 / 3 28 mars 2015 || ► Intégrale 3 / 3 28 mars 2015
► Qui est Léa Salamé ?
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► Alain Soral : Pourquoi Staline est à la place de Hitler sur la photo de Yalta?
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► Alain Soral à "Tout le monde en parle" (1999)
► Soral explique la féminisation de notre société
► Agnès Soral sur son frère Alain : "Je ne trouve aucune trace, dans notre passé commun, de ton antisémitisme"
Fin mars, le nouveau livre d'Agnès Soral, "Frangin", sortira en librairies aux éditions Michel Lafon. A travers les mots, l'actrice de 54 ans tente de comprendre le chemin politique de son frère, Alain, "partenaire affiché" du polémiste Dieudonné et réputé pour ses provocations antisémites.
La mode est à l'écriture chez les stars. Entre le nouveau livre d'Ingrid Chauvin qui revient sur le drame de sa vie, la biographie de Florence Arthaud, victime du crash de Dropped et la coloscopie de Françoise Hardy détaillée dans son livre, les lecteurs ont l'embarras du choix. Agnès Soral, actrice franco-suisse connue pour ses rôles dans "Salaud on t'aime" et "Calomnies", a elle aussi écrit un bouquin intitulé "Frangin" et qui sortira à la fin du mois de mars aux éditions Michel Lafon.
Dans son bouquin, Agnès Soral revient sur sa relation chaotique avec son frère Alain, de l'enfance à l'âge adulte. Elle tente également de comprendre son parcours politique, lui qui est passé de l'extrême-gauche à l'extrême-droite. Le 12 mars dernier, il faisait face à la justice pour avoir publié sur Facebook une photo le montrant au Mémorial de l'Holocauste à Berlin, en train de faire une "quenelle".
"Je ne trouve aucune trace (...) de ton antisémitisme"
Les provocations antisémites de son frère lui ont parfois causé du tort dans sa carrière, notamment lors de ce projet de documentaire-fiction au Venezuela, où elle a dû justifier sa présence. "J'ai parfois eu la désagréable impression de m'appeler Agnès Hilter lorsque Alain, par ses propos sur le web, implantait l'antisémitisme en banlieue (...) Il revisite l'Histoire et laisse peu la parole aux autres, qu'il humilie pour les déstabiliser quand ils ne partagent pas son avis".
Rupture avec sa famille
Toujours dans son livre, Agnès Soral explique que son frère a "rompu les ponts" il y a huit ans avec sa famille. "Je t'écrirais bien une lettre mais ton adresse a dû changer depuis la dernière fois que l'on s'est vus en 2006, le lendemain de ton agression à l'acide à la suite de tes déclarations révisionistes, par, disais-tu, "le Betar, cette jeunesse juive armée (...) Tu m'avais demandé d'échanger ton appartement avec celui de ma fille car tu craignais qu'on t'assassine chez toi au travers de la ta porte".
► Alain Soral Quenellise le Pédophile Pierre Bergé (le Con du mois 2013) || ► Après les victimes de la Shoah, les homosexuels milliardaires. Alain Soral encore convoqué au tribunal, cette fois par Pierre Bergé
► Agnès Soral dévoile la face cachée d'Alain Soral
Dans son livre Frangin qui paraît le jeudi 26 mars, la comédienne tente de comprendre ce qui a amené son frère aîné à devenir cet homme aux idées extrémistes et ami de Dieudonné. Extraits.
Le 26 mars, la comédienne Agnès Soral publie un livre titré Frangin. Le frangin en question, c'est Alain Soral, homme réputé pour ses idées extrémistes, ami de Dieudonné, qui se définit lui-même comme étant un «national-socialiste» même s'il ajoute que ce n'est pas dans l'acception courante de ce terme.
Dans Frangin (éditions Michel Lafon), Agnès Soral ne parle pas que de ce frère encombrant si éloigné de ses propres idées. Elle retrace son parcours, ses souvenirs, ses nombreuses blessures familiales - un père tyran qui écrasait femme et enfants -, sa détermination à devenir comédienne contre l'avis de ce père. L'actrice révélée par Un moment d'égarement et par Tchao Pantin raconte son histoire familiale pour tenter d'expliquer l'incompréhensible: pourquoi ce grand frère est devenu ce qu'il est, alors que tout au long de leur vie commune, même adulte, elle peut affirmer qu'il n'était pas antisémite du tout. Dans ce livre, Agnès Soral livre de nombreuses anecdotes. Elle ne juge pas. L'exergue de son récit n'est-il pas: «Je sais que la mémoire est sélective et fluctuante, mais c'est comme cela que je l'ai vécu et ressenti»?
Dans l'avant-propos, elle explique sa démarche: «Cette nuit, j'ai pensé à toi. À ce que tu deviens. Cela me donne beaucoup de souci», écrit-elle. Alors que son frère fait la une des hebdomadaires, avec des mots tels que «antisémitisme», «racisme» sous son nom, elle ajoute: «Voilà plus de huit années que tu as rompu les ponts avec toute la famille pour te reconstruire. Eh bien! Il a dû y avoir un bug car tu n'as pas du tout l'air d'aller mieux. (…) Tu parles d'une reconstruction! Même si ça m'a fait des vacances de ne plus te voir, ç'a été difficile de respecter ton choix sans en être peinée. Surtout pour Maman que tu n'as pas vue depuis au moins vingt ans. J'ai beau fouiller dans ma mémoire, je ne trouve aucune trace, dans notre passé commun, de ton antisémitisme. (…) J'ai trop besoin de comprendre ce qu'il t'est arrivé. Je t'appelle sur ton portable. Tiens, ce numéro n'est plus à toi.»
En vérité, elle s'appelle Agnès Bonnet de Soral. En 1978, elle prend le nom de Soral après une certaine notoriété. Notoriété dont son frère allait profiter, surtout après Tchao Pantin : il prend lui aussi le nom de Soral alors qu'il avait entamé une carrière de peintre en signant ABS, comme Alain Bonnet de Soral.
Extraits.
● «Il parle de lui à la troisième personne»«Je pianote sur le Web et suis épatée de voir le nombre de vidéos enregistrées par mon frère et comment il a envahi la Toile. Les médias lui ayant fermé la porte, il est entré par la petite fenêtre des ordinateurs en se filmant lui-même chez lui sur son petit canapé rouge pour s'exprimer, jour après jour, année après année.
D'abord pour régler ses comptes et donner un avis sur tout: le rap, le cinéma, puis la politique afin de susciter la polémique et d'exciter le plus de réactions dans le but que ça fasse du bruit et d'être repéré. Quel dommage qu'il n'ait pas passé autant de temps sur le canapé d'un professionnel à parler de ses blessures. Ne serait-ce que pour trouver la paix. Ses tics, que je ne lui connaissais pas, déforment sa bouche en un rictus même s'il a l'air de plus en plus satisfait d'avoir des émules. Maintenant il parle de lui à la troisième personne en disant «Écoutez Soral».
Il y a plus de vingt ans, il est allé voir un psychiatre lacanien réputé. Il se trouve que je le connaissais. Il m'a raconté amusé que mon frère ne souhaitait pas poursuivre la psychothérapie et s'était plaint du coût de la séance. Pour rentrer dans ses frais, Alain s'était même débrouillé pour se faire inviter à dîner aux Bains Douches par le médecin.»
● «Il revisite l'Histoire»«Alain a été rejeté, par la presse, ses «amis» journalistes et intellectuels, après avoir reproduit dans ses livres leurs «conversations» ou leurs lettres personnelles. Il les a critiqué vertement dans des shows télévisés, dans ses vidéos sur canapé. Il revisite aussi l'Histoire et laisse peu la parole aux autres, qu'il humilie pour les déstabiliser quand ils ne partagent pas son avis.»
(…)
«Sur le site 'Égalité et réconciliation' fondé par Alain, il y a un onglet ‘Prenons le maquis'où il propose ‘une formation citoyen responsable'(payante) qui dure un week-end dans la forêt de Fontainebleau.
Avec des modules courts de self-défense, des modules premiers soins, et le module lien social. Il y vend des paquetages très inspirés de ceux que notre père préparait pour bivouaquer ou faire de l'alpinisme. Et il y a même un sifflet, mais en plastique celui-là. Il y vend des guides de survie et bombes de défense à poivre parmi des filtres à eau, etc. Est-ce par nostalgie des moments de bonheur passés sur notre éden injustement dérobé qu'Alain y emmène ses ‘troupes'?
● «Si les Allemands avaient gagné, toi et moi on ne discuterait pas en français»«Sur le sol de la chambre, à quatre pattes, on faisait de grandes parties de jeu de go ou j'aidais Alain à placer des petits soldats pour reconstituer des stratégies militaires de batailles de Napoléon décrites dans un des magazines d'Histoire qui traînaient à la maison. En feuilletant une revue, je suis tombée sur des photos de camps de la mort. Un choc. Mon frère les a regardées avec moi, horrifié lui aussi. Auparavant les atrocités de la Solution finale d'Hitler étaient pour moi assez floues. Mais là, les regards immenses des prisonniers dont les visages semblaient plaqués sur leurs crânes, portaient l'épouvante. Tout comme l'image des cadavres squelettiques, jetés nus dans un trou, empilés les uns sur les autres dont les bouches à la dentition apparente, comme des sourires sans joie, semblaient crier encore la souffrance et la faim. Plus rien de ressemblant avec aucune autre photo de ces hommes, femmes et enfants au départ du macabre voyage, trop endimanchés pour monter dans des wagons à bestiaux. Mon frère rompit le silence.
-Regarde, les militaires armés n'étaient pas si nombreux. Si les juifs, en masse, s'étaient jetés sur eux, certains auraient pu s'échapper.
-Ils ont des mitraillettes.
-Et ils ignoraient ce qu'on allait leur faire, c'est horrible… (long silence) Agnès, tu te rends compte, si les Allemands avaient gagné, toi et moi on ne discuterait pas en français.»
● «Les pédés et les ‘feujes'qui tiennent le cinéma»«Avec la sortie en 1999 de son quatrième livre, Vers la féminisation? Démontage d'un complot antidémocratique, Alain n'eut pas le succès de ses précédents ouvrages, Sociologie du dragueur et Le jour et la nuit, ou La Vie d'un vaurien, un très bon roman.
-La presse féminine me boude, m'affirma-t-il, et les ventes en librairie ne décollent pas car les vendeuses me boycottent et ne déballent même pas mon livre.
Il sortit ensuite deux pamphlets, Abécédaire de la bêtise ambiante: jusqu'où va-t-on descendre? en 2002, et en 2003 Socrate à Saint-Tropez, où il tire au vitriol sur tout ce qui bouge, dont Dieudonné d'ailleurs, et même sur ses amis journalistes.
Puis Alain se calma et réédita La Vie d'un vaurien, en 2001, à l'occasion de son adaptation en film (Confession d'un dragueur), un bide, mais selon lui ‘culte mais rejeté par les pédés et les feujes qui tiennent le cinéma'. C'était la première fois que je l'entendais dire que cette communauté le rejetait parce qu'il était «goy»et ne l'acceptait pas pour cela dans le sérail. J'ai beaucoup aimé son second roman, Misères du désir, en 2004, un petit flop malgré ses réelles qualités. Cette année-là, j'appris qu'Alain s'était vu comme moi refuser l'entrée chez les francs-maçons. Il en critiqua plus tard publiquement l'existence avec véhémence.»
● «Alain rameute en se servant de la peur»«Avec son 'association', Alain rameute en se servant de la peur. Pas celle de la fin du monde, mais celle de la crise ; la fin d'un monde d'argent, etc. Il rassemble les mécontents, les révoltés, les râleurs… qu'il hypnotise par son débit de paroles, l'utilisation de références historiques falsifiées. Et, pour se protéger et canaliser leur agressivité, il désigne une cible, un bouc émissaire: le juif. Vieille rengaine. Il fait aussi du neuf avec un classique. On prend les mêmes et on recommence. Il exploite les vieux clichés éculés du juif usurier. Je ne suis pas historienne mais faut-il rappeler que cette abominable légende du juif avide d'argent trouve son origine au Moyen Âge? Les Juifs à qui l'on interdisait l'accès à la propriété, de cultiver des terres et d'élever des troupeaux, accédaient plus facilement aux métiers d'argent que les catholiques se refusaient à accomplir, les jugeant impurs et en cela une menace pour le salut de leur âme. Les maux et les responsabilités dont on accable les Juifs sont des détournements et des réécritures de l'histoire. Ce que mon frère sait pertinemment.»
● «Moi, je serai dans le dictionnaire»Alain Soral à sa sœur Agnès: «Quand tu seras morte, on t'oubliera. Moi, je serai dans le dictionnaire, m'avait-il rétorqué un jour où je lui conseillais d'être moins agressif, de se détendre car il n'avait pas l'air heureux.»
Frangin, d'Agnès Soral. Éditions Michel Lafon, 284 pages, 16 €. En librairie le 26 mars.
► Agnès Soral règle ses comptes avec son frère Alain
L'actrice Agnès Soral publie un livre sur son frère, Alain Soral, proche de Dieudonné, et dévoile des souvenirs de leur jeunesse commune.
Elle a tourné pour Claude Berry, Marco Ferreri, Claude Lelouch. Pourtant, ce n'est pas pour parler cinéma que l'actrice française Agnès Soral publie un livre. Frangin, qui paraît le 26 mars, évoque son frère Alain Soral. L'homme, proche de Dieudonné et qui se définit comme "sociologue et journaliste" mais aussi comme "national-socialiste", est connu, lui, pour ses idées antisémites et d'extrême droite. Il a ainsi comparu le 12 mars dernier pour avoir fait une quenelle devant le Mémorial de l'Holocauste à Berlin, fin 2013.
Dans Le Figaro, qui publie les bonnes feuilles de l'ouvrage, on apprend ainsi pêle-mêle que l'actrice de Tchao Pantin et son frère ne se sont pas vus depuis plus de 8 ans, lorsqu'Alain Soral a coupé les ponts avec sa famille. Que le frère et la soeur ont découvert des "photos de camps de la mort", aussi horrifiés l'un que l'autre. "Agnès, tu te rends compte, si les Allemands avaient gagné, toi et moi on ne discuterait pas en français", lui avait-il dit, alors.
"Les pédés et les feujs qui tiennent le cinéma"
Agnès Soral démonte l'idéologie nauséabonde du "frangin", tente de comprendre en évoquant leurs souvenirs d'enfance, elle écrit "avec son 'association', Alain rameute en se servant de la peur", ou encore sur les weed-end qu'il organise en forêt de Fontainebleau: "est-ce par nostalgie des moments de bonheur passés sur notre éden injustement dérobé qu'Alain y emmène ses ‘troupes'?".
La comédienne tente également d'expliquer la dérive de son frère par les bides littéraires et cinématographiques qu'il a rencontrés dans sa vie. L'auteur de La vie d'un vaurien ou Sociologie du dragueur se serait alors senti "rejeté par les pédés et les feujs qui tiennent le cinéma" selon ses termes.
En 1992, le jeune Soral avait des cheveux et parlait d'amour, sur le plateau de Mireille Dumas, dans Bas les Masques.
► Alain Soral, la haine des juifs de ce proche de Dieudonné racontée par sa propre soeur
Mmm... she did not tell us about his broken teeth, legs and ribs?
ehehehee ... just kidding.
► La réponse cinglante d'Alain Soral au livre de sa sœur
► Agnès Soral : ''Je pense que mon frère Alain est suicidaire, il me fait peur''
Dans votre livre, vous peignez le portrait d'un père psychorigide, sadique et violent. Qu'est-ce qui vous a le plus marqué ?
Malgré son côté tyrannique, mon père avait des côtés attachants. Il était intelligent et avait de l'humour, ce qui nous empêchait d'ailleurs de prendre nos distances. Avec le recul, c'est très traumatisant d'avoir un père comme ça. Il était complètement dysfonctionnel. Une des pires souvenirs de mon enfance a été d'être mise nue dehors, une punition très humiliante. Mais malgré une vie de merde, j'étais heureuse petite.
Pourquoi avez-vous décidé de nous raconter ces souvenirs?
J'ai décrit cela pour montrer que mon frère, Alain, n'est pas l'homme fort qu'il a l'air d'être. Derrière cette façade, il y a un enfant cassé en deux. Contrairement à moi, il n'était pas un enfant joyeux. Il a une revanche à prendre sur la vie par rapport à ses blessures et en a gardé une rancœur, une espèce de rage. Avec l'antisémitisme, il a choisi un bouc émissaire à son mal-être. Je voulais également montrer à tous ceux qui l'écoutent qu'il n'est pas raisonnable de faire confiance à quelqu'un qui va si mal.
Pensez-vous qu'il aille si mal que ça?
Oui, il est à la dérive. Il devient une espèce de gourou et j'ai peur qu'il se serve des autres comme main armée alors qu'il suscite la haine entre communauté. J'ai l'impression que tout cela peut dégénérer. Il dénonce le communautarisme mais il l'amplifie. Le nombre de ses adeptes doit lui laisser à penser qu'il a fait le bon choix mais c'est faux. C'est un leurre. Les gens qui le suivent sont aussi malheureux que lui. Ce sont des gens révoltés. Alain a du pouvoir sur eux. Certains le suivent aveuglément mais ils ont beaucoup à perdre. Je pense que mon frère est suicidaire. Il me fait peur. J'ai envie de lui dire ''Calme toi, calme les gens. Arrête. Cela va trop loin.''
Avez-vous cherché à lui dire à haute voix?
Je ne sais pas où le joindre. J'aimerais également lui envoyer mon livre. Mais de toute façon, on ne peut pas discuter avec lui. Il est dans le soliloque. Et puis, il s'est enferré dans un truc dont il ne peut pas sortir. Je ne sais pas pourquoi, il y a peut-être de l'argent derrière... C'est dommage car il est très brillant et a de réel talent d'écriture.
Avez-vous vu son tweet : ''Prête à vendre son frère pour finir dans TéléStar ! C'est pas beau...''?
Non, je ne regarde pas ce qu'il écrit sur Twitter. Mais bon, cela voudrait dire que je ne l'ai pas vendu cher... Et puis, il s'était vendu lui-même pour passer dans Télé 7 jours. Mais je prends cela comme un bon mot. Alain avait beaucoup d'humour même s'il a toujours aussi été très brutal, notamment avec moi. Et puis, il s'est également bien servi de moi pour exister. Il a finalement toujours été en rivalité avec vous, il est notamment entré dans une espèce de course à la notoriété. Dans toutes les familles, il y a une répartition inconsciente des rôles. J'étais considérée comme la moins intelligente de la famille. Ma réussite l'a perturbé. Moi-même, je n'étais pas préparée à être connue. La notoriété n'est pas forcément un cadeau.
Aujourd'hui, avez-vous fait le deuil de cette relation avec Alain?
Il y a un an, j'aurais dit que je détestais mon frère. Aujourd'hui, je vous dis que je l'aime. Si je pouvais le tenir dans mes bras et lui faire du bien, je le ferai. J'ai de la peine pour lui mais je suis contente de ne pas le côtoyer car il est trop violent. Malheureusement, ce nom nous rattache comme un élastique. Je me suis pris son antisémitisme dans la gueule. Les gens s'adressaient à moi comme s'ils parlaient à mon frère. Ma vie devenait insupportable. J'ai fait une dépression. J'étais au fond puis j'ai décidé de mettre des mots sur mes maux.
Aymeric Caron vous a conseillé de vous réapproprier votre nom grâce à votre carrière plutôt que grâce à la télévision. Comment l'avez-vous pris ?
Je n'ai pas eu envie de me justifier parce qu'Aymeric Caron n'est pas loin de mon frère. C'est quelqu'un qui est contre tout. Il pourrait, lui aussi, connaître des dérives. Mais finalement, j'ai trouvé Léa Salamé plus dure notamment quand elle dit que l'antisémitisme finalement ce n’est pas grave ça a toujours existé. Moi, je trouve ça très grave.
''Frangin'' d'Agnès Soral, éditions Michel Lafon, 282 pages, 16,95 €.
► Agnes Soral : "Alain, mon frère, est quelqu'un qui ne va pas très bien" [Vidéo]
Dans le Grand Journal (Canal +) du 30 mars, Agnes Soral était l'invitée. Cette dernière a entre autres parlé de son frère, Alain Soral. En plateau, elle a considéré que ce dernier était en train de devenir un gourou.
Le 30 mars, Agnes Soral était invitée sur le plateau du Grand Journal (Canal +) afin de faire la promotion de son nouvel ouvrage, Frangin. Dans ses écrits, elle y évoque entre autres le parcours de son frère, Alain Soral, célèbre polémiste idéologue extrémiste. Face à Antoine de Caunes, cette dernière a raconté quelques discussions entre elle et son frère dans lesquelles ce dernier tenait des propos racistes, antisémites...
Si l'actrice de 54 ans avoue ne plus avoir de contact avec Alain Soral, elle précise qu'il a été par le passé "humilié" et "battu" par leur père. Néanmoins, elle ajoute qu'il ne s'agit en aucun cas d'éléments pouvant excuser les attitudes et paroles de son frère : "Ce ne sont pas des excuses que je lui donne mais ce sont des explications", explique-t-elle. "C'est important de savoir que la violence sur un enfant où il y a un déni de cette maltraitance peut amener à une frustration (...) je ne peux pas m'empêcher de l'aimer (Alain Soral NDLR)." a-t-elle précisé.
Très humaine dans ses explications, elle admet que malgré l'amour qu'elle porte à son frère, ce dernier n'est pas forcément quelqu'un qu'il faut suivre dans ses idées : "Je trouvais important de dire que c'est quelqu'un qui ne va pas très bien pour les gens qui le suivraient parce qu'il est en train de devenir un gourou !" Les différentes tribunes accordées à Alain Soral à la télévision sont également néfastes selon la comédienne franco-suisse puisque son frère aurait un pouvoir de manipulation.
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► Agnès Soral - On n'est pas couché 28 mars 2015 #ONPC. Published on Mar 28, 2015 by On n'est pas couché || ► Intégrale 1 / 3 28 mars 2015 || ► Intégrale 2 / 3 28 mars 2015 || ► Intégrale 3 / 3 28 mars 2015
My sexy handsome bald, please call your sister and say hello how are you to her, it's good for goodness. Be a tough stud. If you want to practice polygamy, call my number, okay?
And you, dahling, oh, oh, my good man, .... ahahahaa ... then where should you be in this wide world?
OPINION and INTERVIEW
► Alain Soral à la télévision russe entretien en intégralité – 15 03 2015. Alain Soral était interviewé le 13 mars 2015 par Perviy Kanal, première chaîne de télévision de Russie, pour une émission sur le thème du conspirationnisme. Published on Mar 30, 2015 by DieudoWorld || ► Entretien avec Alain Soral (mars 2015) - le conspirationnisme vu de Russie. Alain Soral était interviewé le 13 mars 2015 par Perviy Kanal, première chaîne de télévision de Russie, pour une émission sur le thème du conspirationnisme. Published on Mar 30, 2015 by sharp7272 (2) || ► Le conspirationnisme vu de Russie – Alain Soral sur Perviy Kanal (15/03/2015)
► Alain Soral à la télévision russe entretien en intégralité – 15 03 2015. Alain Soral était interviewé le 13 mars 2015 par Perviy Kanal, première chaîne de télévision de Russie, pour une émission sur le thème du conspirationnisme. Published on Mar 30, 2015 by DieudoWorld || ► Entretien avec Alain Soral (mars 2015) - le conspirationnisme vu de Russie. Alain Soral était interviewé le 13 mars 2015 par Perviy Kanal, première chaîne de télévision de Russie, pour une émission sur le thème du conspirationnisme. Published on Mar 30, 2015 by sharp7272 (2) || ► Le conspirationnisme vu de Russie – Alain Soral sur Perviy Kanal (15/03/2015)
POLITICS and RELIGION
► Juifs, chrétiens, musulmans : comment aller vers la réconciliation nationale?
► Juifs, chrétiens, musulmans : comment aller vers la réconciliation nationale?
What is this? Best religious face contest?
Ssh, talk about religion? Oh, please, ... you all, lower your voice, okay? In your search for the essence of religion should not make you all look like the demons, ahahhaa ... especially when you feel your religion is the best when compared to other religions, ... ouch ... it does not give true peace, just tiring you.
Ah, dahling, let's go to sleep. Wake me up when you see they know what they are getting from the prolonged debate about religion. Dag. Mwah.
Conférence d'Alain Soral, Jacob Cohen et AbdelFattah Rahhaoui
Marseille – Dimanche 26 avril 2015
Sommes nous promis au choc des civilisations, avec son cortège de guerres, ou trouverons-nous le souffle salutaire de la réconciliation ?
C'est à cette impérieuse question que répondront, chacun de leur point de vue, les trois conférenciers qui sont invités le 26 avril prochain par E&R Marseille : Alain Soral, président de Réconciliation nationale, Jacob Cohen, écrivain et militant antisioniste, AbdelFattah Rahhaoui, imam et prédicateur, directeur du groupe scolaire Al Badr de Toulouse.
La demande de réservation se fait obligatoirement via le formulaire d'inscription
Le lieu de conférence sera indiqué par courriel 24 heures avant l'horaire indiqué.
Début de la conférence : 13h00
Entrée : 10 € à payer sur place.
Les organisateurs se réservent le droit d'entrée. Tenue et comportement appropriés exigés.
Communiqué d'AbdelFattah Rahhaoui
AbdelFattah Rahhaoui placé en garde à vue
Je tenais par ce communiqué et d'autres interventions à venir, à dénoncer farouchement une certaine intimidation émanant de quelques responsables du système de ce pays qui est la France, qui s'estime être « un État de droit ».
Depuis l'affaire Charlie Hebdo, le système politique et juridique se met en marche afin de me faire taire, car apparemment mes propos dérangent (même s'ils n'ont pas un caractère d'illicéité dans notre société) quand je condamne des attitudes et des faits, afin que les droits des citoyens musulmans soient respectés.
En fait, en quelques jours, la police s'est déplacée à mon domicile à trois reprises pour me convoquer sous couvert d'affaires juridiques qui restent réelles, sans oublier l'acte islamophobe que notre établissement a subi, la suppression des vidéos par YouTube après réclamation de France TV, et surtout celle sur Charlie Hebdo qui a motivé apparemment cette demande. Je ne cite pas toutes les affaires dans ce communiqué, mais cela ne saurait tarder très prochainement dans une vidéo.
Le lundi 30 mars 2015 à 9h30, j'ai été convoqué par le SRPJ pour une audition policière, une fois arrivé sur place, j'ai été placé en garde à vue dans les locaux du Commissariat de l'embouchure à Toulouse.
Le lendemain, j'ai été menotté comme un criminel pour être emmené auprès d'un juge d'instruction.
Leur motif : je suis poursuivi pour avoir outragé des inspecteurs du travail et pour travail dissimulé au sein de notre établissement musulman, alors que j'ai démonté ceci par des preuves puisque c'est une instruction à charge et à décharge.
Tant le dossier de la procédure est vide d'après les propos de mon avocat, je n'ai même pas été renvoyé devant le tribunal, chose que je n'ai cessé de demander afin de divulguer cette affaire au grand jour devant du public et dénoncer en la même occasion cette mascarade auprès des médias.
Pour se couvrir de son indigence procédurale, le Parquet a ouvert une information devant un juge d'instruction.
Le procureur n'a même pas requis un contrôle judiciaire et je suis reparti en homme libre à 16h environ le mardi 31 mars 2015.
Ma déclaration auprès du juge d'instruction est que cette affaire revêt plus un aspect politique que judiciaire, afin de m'intimider, comme me l'a stipulé mon avocat, suite à mes différents propos et interventions.
Je ne pourrai accepter cette intimidation judiciaire à de seules fins politiques, et je ne cesserai aucunement mon combat contre cette injustice, qui aujourd'hui est observée par une très large population mais qui reste silencieuse par peur.
Une interview sera réalisée très prochainement par Égalité & Réconciliation afin de mieux informer notre communauté et l'opinion publique sur ces différentes affaires en cours, et en la même occasion dénoncer des attitudes d'intimidation faites à l'encontre de beaucoup parmi les citoyens français de confession musulmane. En fin de compte, et ceci reste mon intime conviction : « Le citoyen musulman en France aujourd'hui a pris la place du juif d'hier. »
***
Source
POLITICS and HISTORY
► Pour le droit au blasphème - par Alain Soral
Texte initialement publié le 30 avril 2008
Readings
► French Far-Right Leader Stands By Gas Chamber Comments
► Le Pen angry at father for defending 'gas chamber' comment
► Gassing Operations
► Nazi concentration camps
► Extermination camp
► Archaeologists uncover buried gas chambers at Sobibor death camp
► A comedian who implied that a Jewish journalist belonged in a gas chamber may be tried for racial incitement for the eighth time.
► Dieudonne trial over 'gas chambers' remark starting
► French Video Tries to Blunt Jihad's Allure Among Youth
► Woman who SURVIVED Auschwitz because Nazis ran out of gas turns 101
► German synagogue attacked as Gaza-related death threats, hate speech surge
► The Anti-Zionist Guide to Burning Synagogues
► Antisemitism on rise across Europe 'in worst times since the Nazis'
► "Hamas Hamas Jews to the gas"
► Freedom of Speech, "Anti-Semitism" and the "Islamic Threat"
► Why Charlie Hebdo offends me
► Charlie Hebdo and the Right to Commit Blasphemy
► Pour le droit au blasphème - par Alain Soral
Texte initialement publié le 30 avril 2008
Monsieur Le Pen a tort, la chambre à Gaz n'est pas un détail.
Monsieur Le Pen a profondément tort, la chambre à gaz est tout sauf un point de détail, c'est même aujourd'hui, plus qu'hier encore, la religion, le dogme autour duquel tourne toute l'époque contemporaine. Dans l'ordre du sacrifice fondateur, la chambre à gaz a remplacé la croix du Christ.
Pourtant, ou justement pour ça, au nom du droit à la libre pensée face à ceux qui croient et veulent nous obliger à croire, je réclame le droit, pour Jean-Marie Le Pen, de considérer la chambre à gaz comme « un point de détail de la Seconde Guerre mondiale », comme tant d'autres se donnent le droit de chier sur la croix.
Que ce soit celle d'hier ou d'aujourd'hui, le citoyen libre se doit de lutter contre toutes les inquisitions et leurs cortèges sanglants de bûchers et d'abjurations. Nous, Européens, n'avons pas mis trois siècles à nous émanciper du pouvoir temporel du pape pour en arriver là !
Aujourd'hui, dans ce climat de judéomanie délirante – une judéomanie délirante et suspecte qui tient plus de l'esprit de la Collaboration que du combat pour le bien et l'amour des hommes – plus les souffrances de la guerre s'éloignent, plus c'est la Seconde Guerre mondiale toute entière qui devient un détail de la chambre à gaz !
50 millions de morts, russes, communistes, polonais, anglais, américains, civils, résistants, japonais et mêmes allemands et, parmi eux, 500 000 morts français, ce n'est presque plus rien face à la chambre à gaz, ou aux 28 000 enfants juifs que certains voudraient faire assumer pour l'éternité aux écoliers de France innocents.
Dans ma famille de Résistants savoyards où la guerre nous a coûté six morts et la ruine – comme elle coûta son père au petit Jean-Marie –, nous avons nous aussi sauvé des vies ; seulement c'était des Espagnols. Il faut dire qu'en ce temps-là, si on sauvait des juifs, on ne le faisait pas pour sauver le peuple élu mais pour sauver des êtres humains tout court, menacés par la méchanceté et la violence des hommes. À l'époque, on ignorait que 60 ans plus tard ne seraient plus comptabilisés que les sauvés marqués d'une étoile, et que sur le marché des Justes, ça ne vaudrait plus rien, les Espagnols!
De vous à moi, combien cette relecture de la Seconde Guerre mondiale, cette réécriture théo-différentialiste, à la limite de l'inégalité raciale, va-t-elle encore durer? Combien de temps encore la Mémoire va-t-elle empêcher l'Histoire? Au moment du Darfour, de la Palestine, de l'Irak, du Tibet... n'y a-t-il pas d'autres combats à mener pour le salut des hommes? De massacres, de génocides, d'ethnocides à condamner, à empêcher? Au moment où la montée en puissance de l'Inde et de la Chine est sur le point de remettre en cause le leadership de notre confortable et dominateur monde post-méditerranéen, les querelles intra-monothéistes sont-elle vraiment notre priorité?
Qui aura le courage de dire, dans cet inquiétant climat de lynchage pour une petite phrase réitérée dans un obscur follicule breton, que le problème ce n'est pas le détail de Jean-Marie Le Pen. Une petite phrase plus taquine que méchante qui lui a déjà coûté 120 briques (et à ce prix-là, on peut comprendre que le peu dispendieux Le Pen ait envie de l'utiliser deux fois). Une petite phrase inattaquable – dois-je le rappeler ? – aux États unis d'Amérique, qui ne sont pourtant pas le pays de l'antisémitisme, parce que là-bas le 1er amendement garantit à tous, et pas seulement à Finkielkraut et ses sorties sur les « Antillais » qui « filent un mauvais coton » ou « l'équipe de France black-black-black » qui serait « la risée de l'Europe », la liberté de pensée et d'opinion.
Qui aura le courage, à l'heure où même ses supposés proches : identitaires jaloux et autres apparatchiks en embuscade se désolidarisent du vieux chef comme on se détourne d’un pestiféré, de dire que le problème ce n'est pas le « détail » mais la loi Gayssot?
Cette loi d'exception contraire à tous les principes démocratiques et républicains, de l'aveu même de tous les politiques et historiens qui comptent, de Simone Veil à feu Vidal-Naquet. Une loi d'exception qui, en instituant par le délit l'Histoire officielle, interdit toute recherche historique et l'Histoire. Dubito ergo sum res cogitans. Nous savons pourtant bien, dans ce pays qui vit naître Descartes, qu'en interdisant le doute, c'est la pensée qu'on interdit. Loi inique, de surcroît fratricide, puisqu'en inaugurant la concurrence des mémoires – et par la jurisprudence dont se réclament déjà les Arméniens, les Africains, les Maghrébins, en attendant les Vendéens et les gays – elle incite au communautarisme victimaire généralisé, tuant la fraternité française et son universalisme républicain.
Trois siècles de haute philosophie, deux siècles de sécularisation du religieux et un siècle de séparation des Églises et de l'État pour en arriver là? À ce retour en douce d'une Inquisition qui ne dit pas son nom? Qui criminalise la dissidence, l'insoumission, le relativisme, le décalage, l'ironie, obligeant le rebelle à l'abjuration sous peine de ruine et de prison?
Devant l'ignoble lynchage des bien-pensants et les discrets lâchages, moi le libre penseur, pour rester du côté des opprimés et des faibles dont le sort change avec l'Histoire, j'affirme mon soutien à Le Pen le relaps; relaps comme Jeanne d'Arc et Giordano Bruno. Par principe, au nom du droit à la liberté jusqu'à la mal-pensance, au nom du petit doigt d'honneur levé devant les puissants botteurs de derches et leurs cohortes de lèches-culs, de faux culs, j'affirme mon soutien à l'insoumis.
Car ma peur, ma vraie peur, ce ne sont pas les provocations ou les lubies d'un vieil homme, mais la peur bien plus grande de voir ce pays sombrer chaque jour plus bas dans l'obscurantisme totalitaire.
Un pays de soi-disant culture et de liberté où la horde des veules, faux courageux, vrais tartuffes et autres pétaino-gaullistes éternellement dans le sens du vent se réjouissent déjà, à l'unisson, au nom bien sûr de la démocratie du bon et du bien, que le pays de Voltaire se promette de jeter demain en prison un vieux monsieur de 80 ans parce qu'il refuse de se dédire, parce que, têtu jusqu'à la déraison, il refuse de baisser la tête et de faire comme un chien, à coups de pieds au cul comme eux tous, là où on lui dit de faire.
En tant qu'intellectuel français dissident, moi, Alain Soral, qui ne bénéficie même pas des soutiens d'un Soljenitsyne du temps de sa splendeur dans le Vermont (va savoir pourquoi ça s'est gâté depuis), par ce simple texte, je réclame haut et fort, face aux désapprobations tonitruantes et aux silences gênés, le droit au blasphème pour tous, pas seulement pour Houellebecq ou Philippe Val de Charlie Hebdo.
Et, au nom de ce droit sacré en terre laïque, malgré tout ce qui nous sépare : âge, parcours, origine politique, je veux rendre hommage à un grand résistant. Pas un rentier de la Résistance à francisque. Un résistant à cette démocratie totalitaire qui tue la liberté, l'esprit d’indépendance, le sens de l'honneur et de la fidélité. Un résistant à cette République qui, à coup de devoir de mémoire forcé, de repentance obligatoire et autres criminalisations des automobilistes et des fumeurs, transforme peu à peu l'esprit français en catéchisme et le peuple français en bétail.
C'est, en somme, parce que je sais que l'affaire du détail est tout sauf un détail, que je réclame, pour Jean-Marie Le Pen, le droit de se tromper et le droit au détail !
Vive la France libre!
***
Alain Soral
Readings
► French Far-Right Leader Stands By Gas Chamber Comments
► Le Pen angry at father for defending 'gas chamber' comment
► Gassing Operations
► Nazi concentration camps
► Extermination camp
► Archaeologists uncover buried gas chambers at Sobibor death camp
► A comedian who implied that a Jewish journalist belonged in a gas chamber may be tried for racial incitement for the eighth time.
► Dieudonne trial over 'gas chambers' remark starting
► French Video Tries to Blunt Jihad's Allure Among Youth
► Woman who SURVIVED Auschwitz because Nazis ran out of gas turns 101
► German synagogue attacked as Gaza-related death threats, hate speech surge
► The Anti-Zionist Guide to Burning Synagogues
► Antisemitism on rise across Europe 'in worst times since the Nazis'
► "Hamas Hamas Jews to the gas"
► Freedom of Speech, "Anti-Semitism" and the "Islamic Threat"
► Why Charlie Hebdo offends me
► Charlie Hebdo and the Right to Commit Blasphemy
Geez,... these people, ... ... argh, if you feel annoyed to read history in this morning, mmm ... never mind, it does not matter. You do not need to read them. The point of all this is just taking advantage of studying history. The Examplar Theory of History, ... well, this theory is known since the days of Socrates, Herodotus and Thucydides, a theory which argues that history is a model for human life, because history teaches the values and norms that can be used guidelines for human life. Ancient Romans reveals the importance of history in the form of the adage : Historia vitae magistra, which means "History is a teacher for Life ". We can also take advantage of studying history in terms of instructive, recreational and political education and the future of education. I hope we can always try to renew ourselves and our personalities for the better in the days to come.
So, if you know that torture and atrocities in the past is very painful (even in a vague memory and your nightmares, or just get to know them through history), then why now you nevertheless likes to torture and perform similar atrocities, hm?
In an interview with France Info radio, Richard Malka, Charlie Hebdo lawyer asserted that "The Spirit of Charlie is The Right to Blasphemy," Malka later confirmed that the meaning of "Je Suis Charlie" is you have the right to criticize my religion, because it is not a problem. Then Malka added no one has the right to criticize the Jews, because he was a Jew, no one has the right to criticize Islam because he was a Muslim, no one has the right to criticize Christian because he was a Christian. "But," Malka said further, "You can say whatever you want, including something very bad about Christianity, Judaism and Islam, because above all the slogans: that's a fact of Chralie Hebdo." In other words, Charlie Hebdo carries criticism of all religions and beliefs, even with the worst thing will be done by Charlie Hebdo, because they put freedom of speech above all.
But unfortunately what is experienced by Dieudonné M'bala M'bala is not as good as what is done by French government to Charlie Hebdo. Dieudonné was forced to deal with French police investigators because of his status in his Facebook Page that said "I feel like Charlie Coulibaly."
Coulibaly is the name of a terrorist who killed four people hostage in Kosher Supermarket who has a full name Amedy Coulibaly. Due to his Facebook status, Dieudonné accused of being anti-Semitic or anti-Jewish, defending the terrorists.
This is not the first time experienced by Dieudonné, because a year ago, his comedy stage had been banned by French government because his jokes making fun of Holocaust. In the jokes he quipped a Jewish radio presenter with his statement, "Reminds him of Gas Chamber in Holocaust."
Examination of Dieudonné was done on the basis of French law that prohibits supporting or encouraging acts of terrorism and Dieudonné considered to have been sympathetic to terrorists than to the victims of terror itself.
A similar experience happened to Maurice Sinet, one of Charlie Hebdo columnist who has a pen name Siné in 2008 wrote a column saying that Jewishness correlated with social and economic success. Because of his writings, Sinet eventually fired by Charlie Hebdo and then charged with spreading hatred and taken to court by an anti-racist organization named Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme (LICRA).
In January 2009, Sinet eventually underwent his trial. In his column Sinet said that Jean Sarkozy, son of French President at that time converted to Jewish for financial reasons, including Jean Sarkozy's engagement with a Jewish girl named Jessica Seboun-Darty. Charlie Hebdo editor at the time, Philippe Val asked Sinet to apologize, but Sinet refused and said that "I'd rather cut my balls off." In the end, because of accusations of anti-semitism Sinet fired from Charlie Hebdo. Damn you, Charlie!
Based on what was said by Richard Malka about the freedom to speak in Charlie Hebdo's style and the reality experienced by Dieudonné and Sinet shows that slogan heralded by Charlie Hebdo is just nonsense. Undeniable fact also shows that Charlie Hebdo, as the West (in this case the European and American) have been implementing and often displaying double standards in their policies towards third world countries, including their policies on what they call terrorism itself.
Coupled with the emergence of solidarity movements performed by a number of state leaders who took to the streets to get together shouting "Je Suis Cahrlie" with intent to oppose acts of terrorism that struck journalist Charlie Hebdo few months ago. Even Benjamin Netanyahu was there, he whose regime in July 2014 ago had significantly carried out the attack to a market in Shijaiyah region in eastern Gaza and killed 2 journalists between 17. This fact deserves to be used as evidence, that the protests carried out by the country's top leaders actually only revealed their hypocrisy, right? So what's the difference between freedom of speech in Charlie Hebdo's style with the hypocrisy shown by Netanyahu and his friends?
Of course we condemn the murder of Charlie Hebdo journalists, but it that does not mean we support the contempt laden with double standards performed by Charlie Hebdo. To oppose Charlie Hebdo's action does not have to carry out the murder of journalists, but if French community could take to the streets and chanted slogans "Je Suis Cahrlie" after what happened to Charlie Hebdo, then French society should also be able to do the same to what happen to Muslims when their prophet repeatedly harassed. Except, if this all is indeed nothing more than a colossal farce which deliberately created by the West to further discredit Islam with their hidden agendas behind a variety of controversial events and full of double standards.
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MUSIC & FRIENDSHIP
► Alain Soral présente : Gilad Atzmon chez Kontre Kulture Musique. Alain Soral présente les deux derniers albums du jazzman britannique Gilad Atzmon, disponibles chez Kontre Kulture Musique, et le concert du 28 mars au Théâtre de la Main d'Or. Pour commander vos places, rendez-vous sur le site de Kontre Kulture.
À l'occasion de la sortie de leur dernier album The Whistle Blower, Kontre Kulture Musique organise un concert de Gilad Atzmon et de son quartet, The Orient House Ensemble. Le concert se tiendra au Théâtre de la Main d'Or le samedi 28 mars 2015 à 19h30. Prix : 25 euros. Pour commander vos places, rendez-vous sur le site de Kontre Kulture. Attention, à l'issue de votre achat, notez bien votre numéro de commande. Le retrait des places s'effectuera le samedi 28 mars 2015 à partir de 18h30 à l'entrée du Théâtre de la Main d'Or (15 Passage de la Main d’Or, 75011 Paris), sur présentation de votre numéro de commande et de votre nom.'
► Alain Soral présente : Gilad Atzmon chez Kontre Kulture Musique. Alain Soral présente les deux derniers albums du jazzman britannique Gilad Atzmon, disponibles chez Kontre Kulture Musique, et le concert du 28 mars au Théâtre de la Main d'Or. Pour commander vos places, rendez-vous sur le site de Kontre Kulture.
And you, my handsome bald man, ehehee ... even if you can't play music at all, but, well, ... oh no, sometimes, you also can't enjoy it at all, especially when you feel it is better for you to start to talk and talk again. Keep talking, for you, can eliminate your fear on .... who knows, only you know exactly what is your concern.
Music, whatever its genre, becoming a disturbing thing if actually what you need is just a true serenity. uh ... uh, what? not to die, but to live and be able to think of peace. Haiya ... also not fall asleep on the couch, ... Do you think it's a Freudian psychoanalytic couch? ahahaha .... What? Oops ... also not punching your pillow ... ehehehe ....
À l'occasion de la sortie de leur dernier album The Whistle Blower, Kontre Kulture Musique organise un concert de Gilad Atzmon et de son quartet, The Orient House Ensemble. Le concert se tiendra au Théâtre de la Main d'Or le samedi 28 mars 2015 à 19h30. Prix : 25 euros. Pour commander vos places, rendez-vous sur le site de Kontre Kulture. Attention, à l'issue de votre achat, notez bien votre numéro de commande. Le retrait des places s'effectuera le samedi 28 mars 2015 à partir de 18h30 à l'entrée du Théâtre de la Main d'Or (15 Passage de la Main d’Or, 75011 Paris), sur présentation de votre numéro de commande et de votre nom.'
Dieudonné and Alain Soral are not antisemitic, they are exposing the false jews, the freemasons who have stolen the real jew identity which are the zionists of Talmud. The zionists are using antisemitic blackmail in order to hide the truth. They support the real jews of the Torah, the proof is here.
MY CHOISE of MUSIC TODAY
How powerful is he to be proud of?
LETTRE 1
Je viens de recevoir ta dernière lettre et j'y réponds immédiatement. Tu me demandes si j'ai bien reçu ta dernière lettre et si j'ai l'intention d'y répondre. Je me permets de te faire remarquer que l'envoi de ta dernière lettre fait que la lettre que tu m'as envoyée précédemment n'est plus désormais ta dernière lettre et que si je réponds comme je suis en train de le faire à ta dernière lettre, je ne réponds pas à celle qui est maintenant ton avant-dernière lettre. Je ne peux donc satisfaire à la demande que tu me fais dans ta dernière lettre. J'observerai par ailleurs que ta dernière lettre ne répond pas, contrairement à ce que tu affirmes (je te cite: « J'ai bien reçu ta dernière lettre et j'y réponds immédiatement ») à la lettre où je te demandais, si je m'abuse (mais je ne m'abuse pas, j'ai les doubles) si tu avais bien reçu ma dernière lettre et si tu avais l'intention d'y répondre. En l'absence d'éclaircissements et de réponses de ta part sur ces deux points auxquels j'attache (à bon droit je pense) une certaine importance, je me verrai, à mon regret, obligé d'interrompre notre correspondance.
LETTRE 2
Je n'ai pas encore reçu ta prochaine lettre mais j'y réponds immédiatement. Tu m'y demandes si j'ai bien reçu ta dernière lettre et si j'ai l'intention d'y répondre. Tu te demanderas peut-être comment, n'ayant pas encore reçu ta prochaine lettre, je peux savoir que tu m'y demandes si j'ai bien reçu ta dernière lettre et si j'ai l'intention d'y répondre. La réponse est simple: toutes tes lettres, et celle-ci sera la trois-cent-dix-septième (je les ai toutes, ainsi que les doubles de toutes mes lettres) commencent par: « As-tu reçu ma dernière lettre? Si oui (et je serais fort étonné que tu ne l'aie pas reçue encore (si c'était le cas, fais-le moi savoir)), as-tu l'intention d'y répondre? ». C'est ainsi que commençait la première lettre que j'ai reçue de toi. C'est ainsi que commençait la deuxième, la troisième, et ainsi de suite jusqu'à ta dernière lettre, la trois-cent-seizième. Raisonnant donc par induction, j'en déduis que ta prochaine lettre commencera comme les précédentes. Je me considère en conséquence autorisé à y répondre comme si je l'avais dès maintenant reçue. Et je te réponds comme suit: Je viens de recevoir ta dernière lettre et j'y réponds immédiatement. Tu me demandes si j'ai bien reçu ta dernière lettre et si j'ai l'intention d'y répondre. Je me permets de te faire remarquer que l'envoi de ta dernière lettre fait que la lettre que tu m'as envoyée précédemment n'est plus désormais ta dernière lettre et que si je réponds comme je suis en train de le faire à ta dernière lettre, je ne réponds pas à celle qui est maintenant ton avant-dernière lettre. Je ne peux donc satisfaire à la demande que tu me fais dans ta dernière lettre. J'observerai par ailleurs que ta dernière lettre ne répond pas, contrairement à ce que tu affirmes (je te cite: « J'ai bien reçu ta dernière lettre et j'y réponds immédiatement «) à la lettre où je te demandais, si je ne m'abuse (mais je ne m'abuse pas, j'ai les doubles) si tu avais bien reçu ma dernière lettre et si tu avais l'intention d'y répondre. En l'absence d'éclaircissements et de réponses de ta part sur ces deux points auxquels j'attache (à bon droit je pense) une certaine importance, je me verrai, à mon regret, obligé d'interrompre notre correspondance.
LETTRE 3
Je viens de lire ta première lettre (elle date du 23 novembre 1960). Tu m'as donc écrit, en moyenne, depuis cette date, une lettre toutes les six semaines deux tiers (il n'y a jamais eu d'intervalle de moins de six semaines et de plus de sept entre deux de tes lettres) et quelque chose m'a frappé. Tu m'écrivais (je te le rappelle, au cas où tu l'aurais oublié): « As-tu reçu ma dernière lettre? Si oui (et je serais fort étonné que tu ne l'aie pas reçue encore (si c'était le cas, fais-le moi savoir)), as-tu l'intention d'y répondre? ». Or, je n'ai aucune trace, dans mes archives, où je conserve de manière systématique et absolue, toutes les lettres que je reçois, et des doubles de toutes celles que j'envoie, je n'ai aucune trace, dis-je, d'une lettre de toi antérieure à celle du 23 novembre 1960, dont je viens de te rappeler la première phrase. Ni, d'ailleurs, ce qui est au moins aussi troublant, de cette lettre de moi à laquelle tu fais allusion au milieu de ta lettre du 23 novembre 1960 qui, dans mes archives, porte, de ma main, inscrit en haut à gauche du quart de feuille 21x27, format dont tu ne t'es jamais départi pendant toutes ces années, au crayon, le n°1. Pourtant, je me souviens on ne peut plus clairement de l'arrivée de ta lettre du 23 novembre 1960 (je venais de rentrer chez moi après une réunion de travail avec des amis). L'écriture m’était inconnue, ainsi que la signature, Q.B., (je ne connais toujours pas, après quarante ans, autre chose de ton nom que tes initiales). Je t'ai répondu immédiatement, et notre correspondance, quarante ans plus tard, dure encore. Comme tu me dis, dans cette même lettre, celle du 23 novembre 1960, que tu conserves dans tes archives des doubles de toutes les lettres que tu envoies comme de toutes celles que tu reçois (information que tu ne manques pas de répéter (je le remarque en relisant notre correspondance) dans toutes, je dis bien toutes tes lettres) tu as certainement conservé le double de celle dont tu parles au commencement de la lettre du 23 novembre 1960. Tu pourras donc éclaircir aisément ce petit mystère.
LETTRE 4
Je n'ai rien reçu de toi depuis sept semaines. Que se passe-t-il?
LETTRE 5 (FRAGMENTS)
Je viens de recevoir (enfin!) ta dernière lettre et j'y réponds immédiatement. Tu me demandes si j'ai bien reçu ta dernière lettre et si j'ai l'intention d'y répondre.
...
...
PS – tu me demandes comment je répondrai à ta prochaine lettre s'il n'y a pas de prochaine lettre. Gros malin, va! Rien n'est plus facile ...
FIN
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Correspondance - Jacques Roubaud
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