Cher Monsieur Soral,
C'était très dur hier de voir l'interview de votre sœur présentant son nouveau livre, et une fois encore dans cette nouvelle épreuve pour vous je voulais vous renouveler tout mon soutien le plus chaleureux.
Dans ma vie professionnelle j'ai constaté très tôt de nombreux dysfonctionnements structurels auxquels je cherchais des réponses, que j'ai trouvées il y a quelques années en découvrant votre univers. Vous m'avez apporté toute la lumière dont j’avais besoin, qui me coûte cher aujourd'hui, mais je fais partie des gens pour qui la vérité est plus importante que tout.
La semaine dernière encore j'achetais une pile de livres chez Kontre Kulture.
À mon sens, d'intuition, votre sœur n'a plus d'avenir dans le cinéma et elle se trompe de chemin en faisant cela. Il lui manque quelque chose de classique et d'intemporel qu'ont les célébrités qui durent, une assise, quelque chose dans les traits et les yeux. Elle aurait dû comprendre et soutenir le combat de son frère, et venir travailler chez Kontre Kulture, mais ce même manque qu'elle a pour le cinéma elle l'a pour votre combat aussi. Elle se trompe des deux côtés.
Je suis votre site Internet depuis plusieurs années, et je ne serais jamais resté dans un lieu ou j'aurais vu quoi que ce soit qui s'apparente à du fascisme et à de la haine, chez vous, ou chez vos lecteurs. Vous êtes une homme courageux, humain, et aussi profondément sympathique que tristement lucide.
Merci du fond du coeur pour ce que vous faites, pour votre engagement et tout ce que vous supportez pour faire briller un rayon de lumière dans cette nuit épaisse que nous traversons depuis si longtemps déjà.
Je suis roumain d'origine, et j'estime n'avoir pas ma place à me mêler de politique en France, c'est pourquoi je n'ai jamais rejoint votre mouvement, qui est pour moi l'affaire des Français. Cependant, en tant que royaliste et nationaliste roumain, je vous apporte tout mon soutien le plus chaleureux.
Quel que soit l'avenir, vous avez déjà écrit une très belle page de l'histoire de France, et votre pays un jour sera très fier de vous.
Avec chaleur et profond respect,
R
C'était très dur hier de voir l'interview de votre sœur présentant son nouveau livre, et une fois encore dans cette nouvelle épreuve pour vous je voulais vous renouveler tout mon soutien le plus chaleureux.
Dans ma vie professionnelle j'ai constaté très tôt de nombreux dysfonctionnements structurels auxquels je cherchais des réponses, que j'ai trouvées il y a quelques années en découvrant votre univers. Vous m'avez apporté toute la lumière dont j’avais besoin, qui me coûte cher aujourd'hui, mais je fais partie des gens pour qui la vérité est plus importante que tout.
La semaine dernière encore j'achetais une pile de livres chez Kontre Kulture.
À mon sens, d'intuition, votre sœur n'a plus d'avenir dans le cinéma et elle se trompe de chemin en faisant cela. Il lui manque quelque chose de classique et d'intemporel qu'ont les célébrités qui durent, une assise, quelque chose dans les traits et les yeux. Elle aurait dû comprendre et soutenir le combat de son frère, et venir travailler chez Kontre Kulture, mais ce même manque qu'elle a pour le cinéma elle l'a pour votre combat aussi. Elle se trompe des deux côtés.
Je suis votre site Internet depuis plusieurs années, et je ne serais jamais resté dans un lieu ou j'aurais vu quoi que ce soit qui s'apparente à du fascisme et à de la haine, chez vous, ou chez vos lecteurs. Vous êtes une homme courageux, humain, et aussi profondément sympathique que tristement lucide.
Merci du fond du coeur pour ce que vous faites, pour votre engagement et tout ce que vous supportez pour faire briller un rayon de lumière dans cette nuit épaisse que nous traversons depuis si longtemps déjà.
Je suis roumain d'origine, et j'estime n'avoir pas ma place à me mêler de politique en France, c'est pourquoi je n'ai jamais rejoint votre mouvement, qui est pour moi l'affaire des Français. Cependant, en tant que royaliste et nationaliste roumain, je vous apporte tout mon soutien le plus chaleureux.
Quel que soit l'avenir, vous avez déjà écrit une très belle page de l'histoire de France, et votre pays un jour sera très fier de vous.
Avec chaleur et profond respect,
R
« M. Soral, nous sommes votre famille! »
M. Soral,
Je vous admire et vous respecte tellement que malgré mon envie de vous écrire depuis plusieurs années, je me retiens de peur de paraître ridicule à vos yeux. Aujourd’hui, après avoir vu votre sœur vous diffamer de la sorte, je ne peux pas m'empêcher de vous écrire pour vous apporter mon soutien. L'évolution de ma vie personnelle, suite à mon intérêt pour votre travail, a été très radicale.
Je suis française et née dans une famille aisée. Mon père était chef d'une petite entreprise et ma mère fonctionnaire. Les deux étaient de gauche (ma mère plus de l'extrême gauche). J'ai été éduquée dans le discours classique des gauchistes bobos de base que vous devez connaître par cœur. J'ai été persuadée jusqu'à mes 22 ans que « mon camp » était celui de la tolérance, de l'humanité, de l'amour... Des Bisounours quoi! Et pourtant, quand je regarde mon passé, quand je me rappelle de mes nombreux débats avec « mes ennemis », j'étais toujours celle qui criait, s'énervait, quittait la table, refusant d'écouter plus longtemps ces « discours de haine », allant même jusqu'à insulter et exiger de mes adversaires qu'ils se taisent... Quelle preuve de tolérance n'est-ce pas?
Puis j'ai été introduit à vos vidéos... Je dois avouer que les débuts ont été difficiles pour moi. Je suis même persuadée que si ces vidéos ne m'avaient pas été montrées par la personne qui est aujourd'hui devenue mon mari, j'aurais très vite abandonné et vous aurais catalogué comme « le raciste, antisémite et misogyne » que les médias décrivent... Heureusement pour moi, mon amour pour mon mari a été plus fort que mon amour pour Jean-Luc Mélenchon! Et quand j'ai commencé à regarder vos vidéos en utilisant ma logique plus que mes émotions, tout est devenu limpide.
Comment avais-je pu être tant à côté de la plaque toute ma vie? À ce moment-là, ne m'étant pas vraiment rendu compte des conséquences drastiques que j'allais subir en vous apportant mon soutien, je me suis mise à essayer d'informer mon entourage à votre sujet. Bon des amis, je n'en avais déjà pas beaucoup dû certainement à mon précédent « engagement politique » trop droit-de-l'hommiste, et ma famille... Je pensais que ma famille serait aussi réceptive que je l'avais été, que ça prendrait peut-être un peu de temps mais que leur sens logique prendrait le dessus comme il l'avait fait avec moi. Quelle naïveté de ma part... Mon père est mort avant que je ne fasse votre connaissance donc je n'ai pas eu de soucis de ce côté-là... Mais ma mère et ma sœur n'ont pas du tout accepté mes « nouvelles idées ». Idées qui venaient tout droit d'une secte, d'un gourou à moitié taré qui se sert de l'inculture et de la stupidité des gens qui ont eu la malchance de l'écouter un jour... (Toujours la même tolérance et le même respect des gens de gauche.)
Pourquoi ai-je décidé de vous écrire aujourd'hui? Votre sœur! J'imagine comme cela doit être dur pour vous. Je ne peux m'empêcher de rapprocher ce que vous vivez avec ce que je vis (pas à la même échelle bien sûr, puisque je ne suis personne, donc ma sœur ne pourra pas médire d'une inconnue dans les médias). Ma sœur est une « artiste », très intelligente puisqu'elle à fait prépa lettres, puis s'est lancée dans le théâtre, et même si elle ne l'avouera pas, rêve d'être la prochaine à recevoir le césar du meilleur espoir féminin de l'année... Reine du sophisme, je n'ai jamais pu gagner un seul débat avec elle. Évidemment, ayant fait un BEP, puis un Bac en hôtellerie, je maîtrise beaucoup moins la dialectique qu'elle. Même si plus le temps passait, plus je m'approchais de la victoire! En effet, vos vidéos et les nombreux articles relayés par votre site sont d'une efficacité exceptionnelle, et quand on est motivé à faire le travail, à s'éduquer, on devient très vite meilleur... Mais la grande tolérance des gauchistes s'applique aux Arabes et aux LGBT! Enfin, aux Arabes et LGBT de gauche... Mon mari est marocain et même si le compagnon de ma sœur est un Mohamed bien français, cela n'a pas empêché ma soeur, lors d'un débat animé par les émotions gauchistes que l'on connaît, de lui dire « Sale Arabe! Rentre chez toi! Ce n'est pas chez toi ici! ». C'est là que j'ai découvert qu'il n'y avait pas plus racistes que les antiracistes!
Je n'ai pas pour autant abandonné, après des faibles excuses suivies par un « mais je n'y peux rien, ce que vous dites est tellement horrible que je ne peux pas ne pas m'énerver », j'ai tout de même continué, essayé pendant un an, envoyé des articles, des vidéos qui n'ont jamais été lus ou vues... C'est là que j'ai compris.... Il y a deux types de réactions à vos analyses. Pour la première, la mienne et celle de tous les gens qui vous soutiennent, la vérité est tellement puissante et nécessaire à nos yeux qu'il nous est impossible de la cacher, de l'oublier, de l'enterrer... La deuxième, celle de vos opposants, est un peu plus complexe. Il y a dans cette catégorie ceux qui savent pertinemment que « Soral a raison » et que par ce fait, il est dangereux. Pour eux, pour le système dont ils font souvent partie, pour leur avenir... Pour les autres, la grande majorité je pense, tout se passe dans leur inconscient... Notre social-démocratie libertaire a été tellement bien pensée, a tellement su manipuler nos esprits depuis notre plus jeune âge, que la majorité des gens choisissent la survie sans même savoir que c'est ce qu'ils font! Parce que c'est un fait, vous soutenir signifie procéder à son suicide social, puis économique... Et pour ma sœur, comme pour la vôtre, ce suicide nétait même pas envisageable!
Aujourd'hui, tout comme vous, je n'ai presque plus de contact avec ma famille. Je ne leur en veux pas... Je comprends leurs positions et leur pardonne leurs insultes. Nous ne sommes pas tous fait pour être des « insoumis ». Nous ne sommes pas tous fait pour nous battre. Et tout comme je pardonne à ma sœur ses insultes, son manque de tolérance, son totalitarisme idéologique, je sais que vous aussi vous pardonnez à la vôtre. Quoi qu'elles soient, elles restent nos sœurs, notre famille, notre sang... La vôtre est même à plaindre : être réduite à se soumettre comme ça sur les plateaux télé, à accepter Luc Ferry et Patrick [Raphaël, NDLR] Glucksmann comme maîtres, à cracher sur son propre sang... Quelle tristesse!
Je sais qu'elle vous fait du mal... Comment quelqu'un que l'on aime tant ne peut pas juste essayer de comprendre, de s'informer, de nous donner le bénéfice du doute?
En tout cas, pour ma sœur, la réponse est simple, son amour pour moi est moins puissant que son amour pour sa réussite! Quant à la vôtre, vous êtes certainement mieux placé pour répondre.
Ceci dit, on ne peut que leur pardonner, après tout, nous les aimons tellement que c'est leur bien que nous désirons... Et si cela signifie les perdre, qu'il en soit ainsi!
Je vous écris pour vous dire que vous n'êtes pas seul! Je serai votre sœur, nous serons vos frères, vos pères et vos mères!
Nous sommes votre famille, nous vous suivrons jusqu'au bout!
Merci, Monsieur Soral, de m'avoir fait aimer mon pays. Merci de m'avoir ouvert les yeux ! Merci de m'avoir sauvé la vie!
Vive la France libre! Longue vie à la France éternelle! Vive Alain Soral!
Bien à vous,
C
M. Soral,
Je vous admire et vous respecte tellement que malgré mon envie de vous écrire depuis plusieurs années, je me retiens de peur de paraître ridicule à vos yeux. Aujourd’hui, après avoir vu votre sœur vous diffamer de la sorte, je ne peux pas m'empêcher de vous écrire pour vous apporter mon soutien. L'évolution de ma vie personnelle, suite à mon intérêt pour votre travail, a été très radicale.
Je suis française et née dans une famille aisée. Mon père était chef d'une petite entreprise et ma mère fonctionnaire. Les deux étaient de gauche (ma mère plus de l'extrême gauche). J'ai été éduquée dans le discours classique des gauchistes bobos de base que vous devez connaître par cœur. J'ai été persuadée jusqu'à mes 22 ans que « mon camp » était celui de la tolérance, de l'humanité, de l'amour... Des Bisounours quoi! Et pourtant, quand je regarde mon passé, quand je me rappelle de mes nombreux débats avec « mes ennemis », j'étais toujours celle qui criait, s'énervait, quittait la table, refusant d'écouter plus longtemps ces « discours de haine », allant même jusqu'à insulter et exiger de mes adversaires qu'ils se taisent... Quelle preuve de tolérance n'est-ce pas?
Puis j'ai été introduit à vos vidéos... Je dois avouer que les débuts ont été difficiles pour moi. Je suis même persuadée que si ces vidéos ne m'avaient pas été montrées par la personne qui est aujourd'hui devenue mon mari, j'aurais très vite abandonné et vous aurais catalogué comme « le raciste, antisémite et misogyne » que les médias décrivent... Heureusement pour moi, mon amour pour mon mari a été plus fort que mon amour pour Jean-Luc Mélenchon! Et quand j'ai commencé à regarder vos vidéos en utilisant ma logique plus que mes émotions, tout est devenu limpide.
Comment avais-je pu être tant à côté de la plaque toute ma vie? À ce moment-là, ne m'étant pas vraiment rendu compte des conséquences drastiques que j'allais subir en vous apportant mon soutien, je me suis mise à essayer d'informer mon entourage à votre sujet. Bon des amis, je n'en avais déjà pas beaucoup dû certainement à mon précédent « engagement politique » trop droit-de-l'hommiste, et ma famille... Je pensais que ma famille serait aussi réceptive que je l'avais été, que ça prendrait peut-être un peu de temps mais que leur sens logique prendrait le dessus comme il l'avait fait avec moi. Quelle naïveté de ma part... Mon père est mort avant que je ne fasse votre connaissance donc je n'ai pas eu de soucis de ce côté-là... Mais ma mère et ma sœur n'ont pas du tout accepté mes « nouvelles idées ». Idées qui venaient tout droit d'une secte, d'un gourou à moitié taré qui se sert de l'inculture et de la stupidité des gens qui ont eu la malchance de l'écouter un jour... (Toujours la même tolérance et le même respect des gens de gauche.)
Pourquoi ai-je décidé de vous écrire aujourd'hui? Votre sœur! J'imagine comme cela doit être dur pour vous. Je ne peux m'empêcher de rapprocher ce que vous vivez avec ce que je vis (pas à la même échelle bien sûr, puisque je ne suis personne, donc ma sœur ne pourra pas médire d'une inconnue dans les médias). Ma sœur est une « artiste », très intelligente puisqu'elle à fait prépa lettres, puis s'est lancée dans le théâtre, et même si elle ne l'avouera pas, rêve d'être la prochaine à recevoir le césar du meilleur espoir féminin de l'année... Reine du sophisme, je n'ai jamais pu gagner un seul débat avec elle. Évidemment, ayant fait un BEP, puis un Bac en hôtellerie, je maîtrise beaucoup moins la dialectique qu'elle. Même si plus le temps passait, plus je m'approchais de la victoire! En effet, vos vidéos et les nombreux articles relayés par votre site sont d'une efficacité exceptionnelle, et quand on est motivé à faire le travail, à s'éduquer, on devient très vite meilleur... Mais la grande tolérance des gauchistes s'applique aux Arabes et aux LGBT! Enfin, aux Arabes et LGBT de gauche... Mon mari est marocain et même si le compagnon de ma sœur est un Mohamed bien français, cela n'a pas empêché ma soeur, lors d'un débat animé par les émotions gauchistes que l'on connaît, de lui dire « Sale Arabe! Rentre chez toi! Ce n'est pas chez toi ici! ». C'est là que j'ai découvert qu'il n'y avait pas plus racistes que les antiracistes!
Je n'ai pas pour autant abandonné, après des faibles excuses suivies par un « mais je n'y peux rien, ce que vous dites est tellement horrible que je ne peux pas ne pas m'énerver », j'ai tout de même continué, essayé pendant un an, envoyé des articles, des vidéos qui n'ont jamais été lus ou vues... C'est là que j'ai compris.... Il y a deux types de réactions à vos analyses. Pour la première, la mienne et celle de tous les gens qui vous soutiennent, la vérité est tellement puissante et nécessaire à nos yeux qu'il nous est impossible de la cacher, de l'oublier, de l'enterrer... La deuxième, celle de vos opposants, est un peu plus complexe. Il y a dans cette catégorie ceux qui savent pertinemment que « Soral a raison » et que par ce fait, il est dangereux. Pour eux, pour le système dont ils font souvent partie, pour leur avenir... Pour les autres, la grande majorité je pense, tout se passe dans leur inconscient... Notre social-démocratie libertaire a été tellement bien pensée, a tellement su manipuler nos esprits depuis notre plus jeune âge, que la majorité des gens choisissent la survie sans même savoir que c'est ce qu'ils font! Parce que c'est un fait, vous soutenir signifie procéder à son suicide social, puis économique... Et pour ma sœur, comme pour la vôtre, ce suicide nétait même pas envisageable!
Aujourd'hui, tout comme vous, je n'ai presque plus de contact avec ma famille. Je ne leur en veux pas... Je comprends leurs positions et leur pardonne leurs insultes. Nous ne sommes pas tous fait pour être des « insoumis ». Nous ne sommes pas tous fait pour nous battre. Et tout comme je pardonne à ma sœur ses insultes, son manque de tolérance, son totalitarisme idéologique, je sais que vous aussi vous pardonnez à la vôtre. Quoi qu'elles soient, elles restent nos sœurs, notre famille, notre sang... La vôtre est même à plaindre : être réduite à se soumettre comme ça sur les plateaux télé, à accepter Luc Ferry et Patrick [Raphaël, NDLR] Glucksmann comme maîtres, à cracher sur son propre sang... Quelle tristesse!
Je sais qu'elle vous fait du mal... Comment quelqu'un que l'on aime tant ne peut pas juste essayer de comprendre, de s'informer, de nous donner le bénéfice du doute?
En tout cas, pour ma sœur, la réponse est simple, son amour pour moi est moins puissant que son amour pour sa réussite! Quant à la vôtre, vous êtes certainement mieux placé pour répondre.
Ceci dit, on ne peut que leur pardonner, après tout, nous les aimons tellement que c'est leur bien que nous désirons... Et si cela signifie les perdre, qu'il en soit ainsi!
Je vous écris pour vous dire que vous n'êtes pas seul! Je serai votre sœur, nous serons vos frères, vos pères et vos mères!
Nous sommes votre famille, nous vous suivrons jusqu'au bout!
Merci, Monsieur Soral, de m'avoir fait aimer mon pays. Merci de m'avoir ouvert les yeux ! Merci de m'avoir sauvé la vie!
Vive la France libre! Longue vie à la France éternelle! Vive Alain Soral!
Bien à vous,
C
Psychologie de bazar
Sœur atterrée du pamphlétaire d'extrême droite, cette actrice féministe et écolo ausculte leur fraternité jalouse et abîmée.
Il y a Agnès et il y a Alain. L'une est une actrice qui a acquis une célébrité précoce au cinéma dans Tchao pantin et qui poursuit sa carrière de pièces de théâtre en téléfilms. L'autre est un polémiste qui fricote avec Dieudonné et l'extrême droite, manie la provocation antisémite et cède souvent au complotisme. Ils sont frère et sœur. Ils partagent le même nom, Soral, qui est en fait un pseudo popularisé par Agnès. Ils ont grandi ensemble, et ne se parlent plus depuis dix ans. La rupture s'est enkystée quand elle lui a lancé :
« Je serais juive, je te péterais la gueule. »
C'est vrai qu'on n'aimerait pas être à la place d'Agnès Soral. Il n'est pas simple de porter le même patronyme qu'un type qui se met en scène à Berlin, faisant une quenelle au cœur du Mémorial de la Shoah. C'est encore moins simple quand vous êtes écolo et féministe. C'est d'autant plus compliqué quand votre frère vous insupporte et vous émeut à la fois car vous savez d'où il vient et par où il est passé. Ce qui ne veut pas dire que vous excusez ses dérives. C'est sans doute pourquoi Agnès vient d’écrire sur Alain, un livre intitulé Frangin. Afin qu'on ne la confonde plus avec « Agnès Hitler ».
On la retrouve dans un bel appartement en fond de cour. Ses deux filles sont adultes, elle vit solo avec ses deux chats. Elle est en plein déménagement pour un dernier étage avec terrasse, toujours dans un quartier populo-bobo de Paris. Les perceuses ronflent, l'eau est coupée et le café a du mal à passer. Elle dit :
« Est-ce que je me suis débrouillée pour faire mes cartons, au moment de la sortie du livre? C'est possible. Mon inconscient travaille énormément. »
L'approche est très psy. Avec cette difficulté que la version est unique. Et on se dit vaguement qu'on n'aimerait pas être Alain Soral, à devoir supporter la vision des choses de quelqu'un qui vous connaît trop bien pour ne pas vous mettre à nu et vous écorcher vif. En exergue, elle prévient :
« Je sais que la mémoire est fluctuante et sélective, mais c'est comme ça que je l'ai vécu et ressenti. »
Agnès Soral est un gibier de divan assez insistant. Elle a commencé par une « narco-analyse ». Elle s'est fait injecter un sérum de vérité, pratique tout à fait déconseillée sauf en salle de tortures. Elle est passée par Lacan, Jung, l'école de Palo Alto, sans oublier l'hypnose. Elle a tenté aussi le « rebirth », réinvention des traumatismes en couche-culotte. Ils sont trois enfants. Alain est le second. Agnès est la dernière. Ils ont deux ans de différence. Il est rétif, elle est charmeuse. Comme bien des détrônés familiaux, il aurait voulu l'étouffer, la noyer, la sadiser et autres enfantillages des premiers âges. Elle l'appelle « Râlain ». Il ouvre parfois les tiroirs de sa « boîte à rancune » pour lui faire payer ses manquements. Déjà, les déménagements sont fréquents, ce qui fait perdre à Alain la protection de sa nounou préférée, qui répond au doux nom de madame… Dieudonné.
Conseiller juridique, le père va d'investissements risqués en déboires professionnels. À l'extérieur, il porte beau. Au foyer, il se comporte en tyran domestique, rabaisseur d'épouse rétractée et frappeur d'enfants. Les punitions corporelles cessent le jour où Alain prend la défense de sa sœur. À moins que ce ne soit la fois où Agnès tord les couilles génitrices…
D'Agnès, on dit aujourd'hui qu'elle est « lunatique » et qu'elle peut passer de l'humour vibrionnant à la lenteur lourde et rigide. D'Alain, on parle comme d'un cas « relevant de la psychiatrie ». Elle détaille les choses ainsi :
« Le passé n'excuse pas tout. Il y a ceux qui pardonnent aux autres. Et il y a ceux qui retournent la maltraitance subie contre leur entourage et contre eux-mêmes. »
Elle précise :
« Je suis dans l'affect. Lui s'évite le sentiment. Il a toujours l'air détaché, cynique. Il crée une distance qui le remet dans le rôle du bourreau. Il est devenu ce père que nous avons subi. »
Et elle continue :
« L'intelligence n'empêche pas la névrose. Il peut être charmant, drôle, touchant. Mais, il s'est perdu. Il est ce gladiateur qui cherche la mort, qui attend la sentence. »
Et encore :
« Il a raté le coche souvent. Il n'est pas devenu l'artiste qu'il aurait pu être. Mais, il préfère être le premier chez lui que le second ailleurs. »
Un peu comme ce père qui se recréait à domicile un monde miniature sous contrôle, de circuits automobiles et de trains électriques.
Le duo a la nostalgie d'un paradis perdu. Le père a acheté des arpents à Milly-la-Forêt (Essonne). En sous-bois, la liberté attend les sauvageons enfin laissés tranquilles par la tutelle. Ils grimpent les rochers, se poissent les doigts de résine, mangent des champignons et des châtaignes. Et ne doivent de retrouver leur chemin qu'au sens de l'orientation d'Alain. Lequel propose désormais des stages de survie à de futurs maquisards. Milly est aussi l'apprentissage de l'arbitraire. L'armée veut expulser les Robinsons. Le père finira par perdre contre l'administration. Agnès lutte désormais contre la déforestation et soutient les Indiens d'Amazonie. À l'adolescence, le duo fait les quatre cents coups. Ils prennent le fusil paternel, tirent depuis le balcon sur la vaisselle de vendeurs ambulants ou jouent à la roulette russe. Il peut leur arriver de fuguer ensemble pendant dix jours et de revenir comme si de rien n’était.
À Paris, Agnès fait ouvreuse en festivités. Remarquée dans ses premiers rôles, elle tient table ouverte ou fracasse avec facilité les portes closes les plus huppées. Ils s'amusent comme des fous. Un jour, ils s’introduisent dans une secte. Affamés, ils boulottent le riz complet et détaillent les stratégies du maître des lieux qui échange beaux discours contre faveurs sexuelles. Elle imagine que son frère s’est inspiré de cet épisode pour ancrer son influence sur ses fidèles d'Égalité et Réconciliation, son mouvement qui est aussi un petit commerce (site, livres, stages, vin, resto). Au FN, qu’il a vite quitté, on le décrit en « gourou mégalo ne comprenant pas que Marine Le Pen n'adhère pas immédiatement à ses raisonnements ». Croyant au déterminisme plus qu'au libre-arbitre, Agnès, « humaniste » autoproclamée, questionne leur filiation politique. Elle n'y discerne ni racisme caché ni antisémitisme larvé. Le père avait beau être violent, il votait droite libérale, lisait L'Express et L’Obs.
Le diagnostic final tourne autour de la jalousie. Pour Agnès S., Alain S. envierait le succès précoce de sa sœur comme il a détesté la voir lui succéder dans l'ordre des naissances. L'essayiste en voudrait au coauteur juif d'un premier livre qui s'arrogea les faveurs des médias. Le dragueur compulsif se braquerait contre les hommes que lui préfèrent les filles qui ne cèdent pas à son charme bavard. Le ressentiment aurait grandi jusqu'à l'isolement agressif. Lequel n'aurait pas existé si la télévision lui avait donné la reconnaissance qu'il espérait. En défense d'une stricte liberté d'expression, elle dit :
« Si on ne les avait pas interdits de télé, lui comme Dieudonné seraient déjà passés à autre chose. »
En 6 dates
8 juin 1960 : Naissance à Aix-les-Bains.
1977 : Un moment d'égarement (Claude Berri).
1983 : Deux nominations aux césars pour Tchao pantin (Claude Berri).
2007 : Agnès Soral aimerait bien vous y voir… (one-woman-show).
2014 : Salaud, on t'aime (Claude Lelouch).
26 mars 2015 : Frangin (Michel Lafon). Agnès Soral. Frangine.
Sœur atterrée du pamphlétaire d'extrême droite, cette actrice féministe et écolo ausculte leur fraternité jalouse et abîmée.
Il y a Agnès et il y a Alain. L'une est une actrice qui a acquis une célébrité précoce au cinéma dans Tchao pantin et qui poursuit sa carrière de pièces de théâtre en téléfilms. L'autre est un polémiste qui fricote avec Dieudonné et l'extrême droite, manie la provocation antisémite et cède souvent au complotisme. Ils sont frère et sœur. Ils partagent le même nom, Soral, qui est en fait un pseudo popularisé par Agnès. Ils ont grandi ensemble, et ne se parlent plus depuis dix ans. La rupture s'est enkystée quand elle lui a lancé :
« Je serais juive, je te péterais la gueule. »
C'est vrai qu'on n'aimerait pas être à la place d'Agnès Soral. Il n'est pas simple de porter le même patronyme qu'un type qui se met en scène à Berlin, faisant une quenelle au cœur du Mémorial de la Shoah. C'est encore moins simple quand vous êtes écolo et féministe. C'est d'autant plus compliqué quand votre frère vous insupporte et vous émeut à la fois car vous savez d'où il vient et par où il est passé. Ce qui ne veut pas dire que vous excusez ses dérives. C'est sans doute pourquoi Agnès vient d’écrire sur Alain, un livre intitulé Frangin. Afin qu'on ne la confonde plus avec « Agnès Hitler ».
On la retrouve dans un bel appartement en fond de cour. Ses deux filles sont adultes, elle vit solo avec ses deux chats. Elle est en plein déménagement pour un dernier étage avec terrasse, toujours dans un quartier populo-bobo de Paris. Les perceuses ronflent, l'eau est coupée et le café a du mal à passer. Elle dit :
« Est-ce que je me suis débrouillée pour faire mes cartons, au moment de la sortie du livre? C'est possible. Mon inconscient travaille énormément. »
L'approche est très psy. Avec cette difficulté que la version est unique. Et on se dit vaguement qu'on n'aimerait pas être Alain Soral, à devoir supporter la vision des choses de quelqu'un qui vous connaît trop bien pour ne pas vous mettre à nu et vous écorcher vif. En exergue, elle prévient :
« Je sais que la mémoire est fluctuante et sélective, mais c'est comme ça que je l'ai vécu et ressenti. »
Agnès Soral est un gibier de divan assez insistant. Elle a commencé par une « narco-analyse ». Elle s'est fait injecter un sérum de vérité, pratique tout à fait déconseillée sauf en salle de tortures. Elle est passée par Lacan, Jung, l'école de Palo Alto, sans oublier l'hypnose. Elle a tenté aussi le « rebirth », réinvention des traumatismes en couche-culotte. Ils sont trois enfants. Alain est le second. Agnès est la dernière. Ils ont deux ans de différence. Il est rétif, elle est charmeuse. Comme bien des détrônés familiaux, il aurait voulu l'étouffer, la noyer, la sadiser et autres enfantillages des premiers âges. Elle l'appelle « Râlain ». Il ouvre parfois les tiroirs de sa « boîte à rancune » pour lui faire payer ses manquements. Déjà, les déménagements sont fréquents, ce qui fait perdre à Alain la protection de sa nounou préférée, qui répond au doux nom de madame… Dieudonné.
Conseiller juridique, le père va d'investissements risqués en déboires professionnels. À l'extérieur, il porte beau. Au foyer, il se comporte en tyran domestique, rabaisseur d'épouse rétractée et frappeur d'enfants. Les punitions corporelles cessent le jour où Alain prend la défense de sa sœur. À moins que ce ne soit la fois où Agnès tord les couilles génitrices…
D'Agnès, on dit aujourd'hui qu'elle est « lunatique » et qu'elle peut passer de l'humour vibrionnant à la lenteur lourde et rigide. D'Alain, on parle comme d'un cas « relevant de la psychiatrie ». Elle détaille les choses ainsi :
« Le passé n'excuse pas tout. Il y a ceux qui pardonnent aux autres. Et il y a ceux qui retournent la maltraitance subie contre leur entourage et contre eux-mêmes. »
Elle précise :
« Je suis dans l'affect. Lui s'évite le sentiment. Il a toujours l'air détaché, cynique. Il crée une distance qui le remet dans le rôle du bourreau. Il est devenu ce père que nous avons subi. »
Et elle continue :
« L'intelligence n'empêche pas la névrose. Il peut être charmant, drôle, touchant. Mais, il s'est perdu. Il est ce gladiateur qui cherche la mort, qui attend la sentence. »
Et encore :
« Il a raté le coche souvent. Il n'est pas devenu l'artiste qu'il aurait pu être. Mais, il préfère être le premier chez lui que le second ailleurs. »
Un peu comme ce père qui se recréait à domicile un monde miniature sous contrôle, de circuits automobiles et de trains électriques.
Le duo a la nostalgie d'un paradis perdu. Le père a acheté des arpents à Milly-la-Forêt (Essonne). En sous-bois, la liberté attend les sauvageons enfin laissés tranquilles par la tutelle. Ils grimpent les rochers, se poissent les doigts de résine, mangent des champignons et des châtaignes. Et ne doivent de retrouver leur chemin qu'au sens de l'orientation d'Alain. Lequel propose désormais des stages de survie à de futurs maquisards. Milly est aussi l'apprentissage de l'arbitraire. L'armée veut expulser les Robinsons. Le père finira par perdre contre l'administration. Agnès lutte désormais contre la déforestation et soutient les Indiens d'Amazonie. À l'adolescence, le duo fait les quatre cents coups. Ils prennent le fusil paternel, tirent depuis le balcon sur la vaisselle de vendeurs ambulants ou jouent à la roulette russe. Il peut leur arriver de fuguer ensemble pendant dix jours et de revenir comme si de rien n’était.
À Paris, Agnès fait ouvreuse en festivités. Remarquée dans ses premiers rôles, elle tient table ouverte ou fracasse avec facilité les portes closes les plus huppées. Ils s'amusent comme des fous. Un jour, ils s’introduisent dans une secte. Affamés, ils boulottent le riz complet et détaillent les stratégies du maître des lieux qui échange beaux discours contre faveurs sexuelles. Elle imagine que son frère s’est inspiré de cet épisode pour ancrer son influence sur ses fidèles d'Égalité et Réconciliation, son mouvement qui est aussi un petit commerce (site, livres, stages, vin, resto). Au FN, qu’il a vite quitté, on le décrit en « gourou mégalo ne comprenant pas que Marine Le Pen n'adhère pas immédiatement à ses raisonnements ». Croyant au déterminisme plus qu'au libre-arbitre, Agnès, « humaniste » autoproclamée, questionne leur filiation politique. Elle n'y discerne ni racisme caché ni antisémitisme larvé. Le père avait beau être violent, il votait droite libérale, lisait L'Express et L’Obs.
Le diagnostic final tourne autour de la jalousie. Pour Agnès S., Alain S. envierait le succès précoce de sa sœur comme il a détesté la voir lui succéder dans l'ordre des naissances. L'essayiste en voudrait au coauteur juif d'un premier livre qui s'arrogea les faveurs des médias. Le dragueur compulsif se braquerait contre les hommes que lui préfèrent les filles qui ne cèdent pas à son charme bavard. Le ressentiment aurait grandi jusqu'à l'isolement agressif. Lequel n'aurait pas existé si la télévision lui avait donné la reconnaissance qu'il espérait. En défense d'une stricte liberté d'expression, elle dit :
« Si on ne les avait pas interdits de télé, lui comme Dieudonné seraient déjà passés à autre chose. »
En 6 dates
8 juin 1960 : Naissance à Aix-les-Bains.
1977 : Un moment d'égarement (Claude Berri).
1983 : Deux nominations aux césars pour Tchao pantin (Claude Berri).
2007 : Agnès Soral aimerait bien vous y voir… (one-woman-show).
2014 : Salaud, on t'aime (Claude Lelouch).
26 mars 2015 : Frangin (Michel Lafon). Agnès Soral. Frangine.
Pôle emploi
Agnès Soral dévoile « la face cachée » d'Alain Soral
Dans son livre Frangin, qui paraît le jeudi 26 mars, la comédienne tente de comprendre ce qui a amené son frère aîné à devenir cet homme aux idées extrémistes et ami de Dieudonné. Extraits.
Le 26 mars, la comédienne Agnès Soral publie un livre titré Frangin. Le frangin en question, c'est Alain Soral, homme réputé pour ses idées extrémistes, ami de Dieudonné, qui se définit lui-même comme étant un « national-socialiste » même s'il ajoute que ce n'est pas dans l'acceptation courante de ce terme.
Dans Frangin (éditions Michel Lafon), Agnès Soral ne parle pas que de ce frère encombrant si éloigné de ses propres idées. Elle retrace son parcours, ses souvenirs, ses nombreuses blessures familiales – un père tyran qui écrasait femme et enfants –, sa détermination à devenir comédienne contre l'avis de ce père. L'actrice révélée par Un moment d'égarement et par Tchao Pantin raconte son histoire familiale pour tenter d'expliquer l'incompréhensible : pourquoi ce grand frère est devenu ce qu'il est, alors que tout au long de leur vie commune, même adulte, elle peut affirmer qu'il n'était pas antisémite du tout. Dans ce livre, Agnès Soral livre de nombreuses anecdotes. Elle ne juge pas. L'exergue de son récit n'est-il pas : « Je sais que la mémoire est sélective et fluctuante, mais c’est comme cela que je l'ai vécu et ressenti »?
Extraits.
« Il parle de lui à la troisième personne »
« Je pianote sur le Web et suis épatée de voir le nombre de vidéos enregistrées par mon frère et comment il a envahi la Toile. Les médias lui ayant fermé la porte, il est entré par la petite fenêtre des ordinateurs en se filmant lui-même chez lui sur son petit canapé rouge pour s'exprimer, jour après jour, année après année.
D'abord pour régler ses comptes et donner un avis sur tout : le rap, le cinéma, puis la politique afin de susciter la polémique et d'exciter le plus de réactions dans le but que ça fasse du bruit et d'être repéré. Quel dommage qu'il n'ait pas passé autant de temps sur le canapé d'un professionnel à parler de ses blessures. Ne serait-ce que pour trouver la paix. Ses tics, que je ne lui connaissais pas, déforment sa bouche en un rictus même s'il a l'air de plus en plus satisfait d'avoir des émules. Maintenant il parle de lui à la troisième personne en disant "Écoutez Soral".
Il y a plus de vingt ans, il est allé voir un psychiatre lacanien réputé. Il se trouve que je le connaissais. Il m'a raconté amusé que mon frère ne souhaitait pas poursuivre la psychothérapie et s'était plaint du coût de la séance. Pour rentrer dans ses frais, Alain s'était même débrouillé pour se faire inviter à dîner aux Bains Douches par le médecin. » [...]
« Les pédés et les "feujes" qui tiennent le cinéma »
« Avec la sortie en 1999 de son quatrième livre, Vers la féminisation? Démontage d'un complot antidémocratique, Alain n'eut pas le succès de ses précédents ouvrages, Sociologie du dragueur et Le jour et la nuit, ou La Vie d’un vaurien, un très bon roman.
– La presse féminine me boude, m'affirma-t-il, et les ventes en librairie ne décollent pas car les vendeuses me boycottent et ne déballent même pas mon livre.
Il sortit ensuite deux pamphlets, Abécédaire de la bêtise ambiante : jusqu'où va-t-on descendre? en 2002, et en 2003 Socrate à Saint-Tropez, où il tire au vitriol sur tout ce qui bouge, dont Dieudonné d'ailleurs, et même sur ses amis journalistes.
Puis Alain se calma et réédita La Vie d'un vaurien, en 2001, à l'occasion de son adaptation en film (Confession d'un dragueur), un bide, mais selon lui "culte mais rejeté par les pédés et les feujes qui tiennent le cinéma". C'était la première fois que je l'entendais dire que cette communauté le rejetait parce qu'il était "goy" et ne l'acceptait pas pour cela dans le sérail. J'ai beaucoup aimé son second roman, Misères du désir, en 2004, un petit flop malgré ses réelles qualités. Cette année-là, j'appris qu'Alain s'était vu comme moi refuser l'entrée chez les francs-maçons. Il en critiqua plus tard publiquement l’existence avec véhémence. »
Lire la suite de l'article sur lefigaro.fr
***
Source
Agnès Soral dévoile « la face cachée » d'Alain Soral
Dans son livre Frangin, qui paraît le jeudi 26 mars, la comédienne tente de comprendre ce qui a amené son frère aîné à devenir cet homme aux idées extrémistes et ami de Dieudonné. Extraits.
Le 26 mars, la comédienne Agnès Soral publie un livre titré Frangin. Le frangin en question, c'est Alain Soral, homme réputé pour ses idées extrémistes, ami de Dieudonné, qui se définit lui-même comme étant un « national-socialiste » même s'il ajoute que ce n'est pas dans l'acceptation courante de ce terme.
Dans Frangin (éditions Michel Lafon), Agnès Soral ne parle pas que de ce frère encombrant si éloigné de ses propres idées. Elle retrace son parcours, ses souvenirs, ses nombreuses blessures familiales – un père tyran qui écrasait femme et enfants –, sa détermination à devenir comédienne contre l'avis de ce père. L'actrice révélée par Un moment d'égarement et par Tchao Pantin raconte son histoire familiale pour tenter d'expliquer l'incompréhensible : pourquoi ce grand frère est devenu ce qu'il est, alors que tout au long de leur vie commune, même adulte, elle peut affirmer qu'il n'était pas antisémite du tout. Dans ce livre, Agnès Soral livre de nombreuses anecdotes. Elle ne juge pas. L'exergue de son récit n'est-il pas : « Je sais que la mémoire est sélective et fluctuante, mais c’est comme cela que je l'ai vécu et ressenti »?
Extraits.
« Il parle de lui à la troisième personne »
« Je pianote sur le Web et suis épatée de voir le nombre de vidéos enregistrées par mon frère et comment il a envahi la Toile. Les médias lui ayant fermé la porte, il est entré par la petite fenêtre des ordinateurs en se filmant lui-même chez lui sur son petit canapé rouge pour s'exprimer, jour après jour, année après année.
D'abord pour régler ses comptes et donner un avis sur tout : le rap, le cinéma, puis la politique afin de susciter la polémique et d'exciter le plus de réactions dans le but que ça fasse du bruit et d'être repéré. Quel dommage qu'il n'ait pas passé autant de temps sur le canapé d'un professionnel à parler de ses blessures. Ne serait-ce que pour trouver la paix. Ses tics, que je ne lui connaissais pas, déforment sa bouche en un rictus même s'il a l'air de plus en plus satisfait d'avoir des émules. Maintenant il parle de lui à la troisième personne en disant "Écoutez Soral".
Il y a plus de vingt ans, il est allé voir un psychiatre lacanien réputé. Il se trouve que je le connaissais. Il m'a raconté amusé que mon frère ne souhaitait pas poursuivre la psychothérapie et s'était plaint du coût de la séance. Pour rentrer dans ses frais, Alain s'était même débrouillé pour se faire inviter à dîner aux Bains Douches par le médecin. » [...]
« Les pédés et les "feujes" qui tiennent le cinéma »
« Avec la sortie en 1999 de son quatrième livre, Vers la féminisation? Démontage d'un complot antidémocratique, Alain n'eut pas le succès de ses précédents ouvrages, Sociologie du dragueur et Le jour et la nuit, ou La Vie d’un vaurien, un très bon roman.
– La presse féminine me boude, m'affirma-t-il, et les ventes en librairie ne décollent pas car les vendeuses me boycottent et ne déballent même pas mon livre.
Il sortit ensuite deux pamphlets, Abécédaire de la bêtise ambiante : jusqu'où va-t-on descendre? en 2002, et en 2003 Socrate à Saint-Tropez, où il tire au vitriol sur tout ce qui bouge, dont Dieudonné d'ailleurs, et même sur ses amis journalistes.
Puis Alain se calma et réédita La Vie d'un vaurien, en 2001, à l'occasion de son adaptation en film (Confession d'un dragueur), un bide, mais selon lui "culte mais rejeté par les pédés et les feujes qui tiennent le cinéma". C'était la première fois que je l'entendais dire que cette communauté le rejetait parce qu'il était "goy" et ne l'acceptait pas pour cela dans le sérail. J'ai beaucoup aimé son second roman, Misères du désir, en 2004, un petit flop malgré ses réelles qualités. Cette année-là, j'appris qu'Alain s'était vu comme moi refuser l'entrée chez les francs-maçons. Il en critiqua plus tard publiquement l’existence avec véhémence. »
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► L'actrice Agnès Soral était invitée dans l'émission Thé ou café diffusée sur France 2 le 5 avril 2015 pour la promotion de son livre Frangin (seulement 486e à ce jour au classement des ventes de livres sur Amazon, quand Comprendre l'empire, d'Alain Soral, publié il y a plus de quatre ans, se classe 263e) || ► Alain Soral : Comprendre l'empire americano-sioniste ( illuminati, francs maçons). Published on Dec 19, 2013 by WTF WAKE THE FREEDOM || ► Psychanalyse talmudo-sioniste d'Alain Soral. Agnès Soral sur BFM TV le 2 avril 2015
(Agnès) Soral ne vois-tu rien venir… du côté de ton Frangin?
On ne se remet pas d'une enfance maltraitée. Au mieux, avec le temps, souvent avec l'aide de psychologues, d'une analyse, on finit par apprivoiser l'indicible douleur qu'elle a laissée, enfouie, souvent inavouée, par s'en accommoder. La comédienne, Agnès Soral le constate dans le livre qu'elle publie aux éditions Michel Lafon.
Sans haine, sans excès, elle raconte une enfance dominée par un père « cruel et despote » mais qui avait « une vraie volonté de transmission ». Une excuse qui l'empêche de le détester et lui fait parler de sadisme du bout des lèvres. Il y eut pourtant des enseignants qui avaient constaté des coups. Il y a dans le livre le récit d'une punition dans un camping « au piquet à la sortie des douches, les mains sur la tête et la culotte baissée sur les chevilles » qui scandalisa les campeurs et fit déguerpir la famille.
Avec le temps, grâce à son métier de comédienne et après de nombreux passages sur le divan des psychanalystes, Agnès Soral d'un naturel joyeux et optimiste a pris ses distances avec le comportement de ce « père complètement dysfonctionnel et très traumatisant ». Si elle s'est lancée dans l'écriture de ce livre, « Frangin », c'est pour montrer que son frère, Alain « n'est pas l'homme fort qu'il a l'air d'être, qu'il est un enfant cassé en deux, qui a une revanche à prendre sur la vie par rapport à ses blessures et en a gardé une rancœur, une espèce de rage. Avec l'antisémitisme, il a choisi un bouc- émissaire à son mal-être, pour également montrer à tous ceux qui l’écoutent qu'il n'est pas raisonnable de faire confiance à quelqu'un qui va si mal ».
Un frère suicidaire
bouquin soral Ce livre est comme un appel. La fratrie Soral de son vrai nom Bonnet de Soral compte trois membres. Une soeur aînée , Florence qui préfère rester dans l'ombre, Alain le cadet et Agnès la benjamine.
Alain, élève brillant est devenu l'ami de Dieudonné. Moins visible que le comédien tristement provocateur, Soral se revendique maintenant « judéophobe » Avant d'en arriver là , cet auteur de plusieurs livres qui ne se sont pas mal vendus est passé par le marxisme, le Front national et l'univers de la nuit. A cette époque là il consommait des filles à la chaine. « 700 dument pénétrées et homologuées ». Maintenant, lors d'une conférence, il a traité les Femen de « putes ukrainiennes »
En rupture avec sa famille, il n'a pas parlé à sa mère également humiliée par le père décédé en octobre 1991 depuis 20 ans, à sa sœur Agnès depuis 2 ans. Agnès estime « qu'il est à la dérive et suicidaire. Je ne sais pas où le joindre. J'aimerais lui envoyer mon livre. Mais de toute façon, on ne peut pas discuter avec lui. Il est dans le soliloque. Il s'est enferré dans un truc dont il ne peut pas sortir. Je ne sais pas pourquoi ».
Alain lui a répondu à sa manière sur Twitter : «Prête à vendre son frère pour finir dans Téléstar ». Agnès a vu dans cette phrase un trait d'humour. Interrogée sur les plateaux de télévision, elle a lancé sa réponse comme une bouteille à la mer supplémentaire, «Si je pouvais le tenir dans mes bras et lui faire du bien, je le ferai. J'ai de la peine pour lui mais je suis contente de ne pas le côtoyer car il est trop violent ».
***
F.C
(Agnès) Soral ne vois-tu rien venir… du côté de ton Frangin?
On ne se remet pas d'une enfance maltraitée. Au mieux, avec le temps, souvent avec l'aide de psychologues, d'une analyse, on finit par apprivoiser l'indicible douleur qu'elle a laissée, enfouie, souvent inavouée, par s'en accommoder. La comédienne, Agnès Soral le constate dans le livre qu'elle publie aux éditions Michel Lafon.
Sans haine, sans excès, elle raconte une enfance dominée par un père « cruel et despote » mais qui avait « une vraie volonté de transmission ». Une excuse qui l'empêche de le détester et lui fait parler de sadisme du bout des lèvres. Il y eut pourtant des enseignants qui avaient constaté des coups. Il y a dans le livre le récit d'une punition dans un camping « au piquet à la sortie des douches, les mains sur la tête et la culotte baissée sur les chevilles » qui scandalisa les campeurs et fit déguerpir la famille.
Avec le temps, grâce à son métier de comédienne et après de nombreux passages sur le divan des psychanalystes, Agnès Soral d'un naturel joyeux et optimiste a pris ses distances avec le comportement de ce « père complètement dysfonctionnel et très traumatisant ». Si elle s'est lancée dans l'écriture de ce livre, « Frangin », c'est pour montrer que son frère, Alain « n'est pas l'homme fort qu'il a l'air d'être, qu'il est un enfant cassé en deux, qui a une revanche à prendre sur la vie par rapport à ses blessures et en a gardé une rancœur, une espèce de rage. Avec l'antisémitisme, il a choisi un bouc- émissaire à son mal-être, pour également montrer à tous ceux qui l’écoutent qu'il n'est pas raisonnable de faire confiance à quelqu'un qui va si mal ».
Un frère suicidaire
bouquin soral Ce livre est comme un appel. La fratrie Soral de son vrai nom Bonnet de Soral compte trois membres. Une soeur aînée , Florence qui préfère rester dans l'ombre, Alain le cadet et Agnès la benjamine.
Alain, élève brillant est devenu l'ami de Dieudonné. Moins visible que le comédien tristement provocateur, Soral se revendique maintenant « judéophobe » Avant d'en arriver là , cet auteur de plusieurs livres qui ne se sont pas mal vendus est passé par le marxisme, le Front national et l'univers de la nuit. A cette époque là il consommait des filles à la chaine. « 700 dument pénétrées et homologuées ». Maintenant, lors d'une conférence, il a traité les Femen de « putes ukrainiennes »
En rupture avec sa famille, il n'a pas parlé à sa mère également humiliée par le père décédé en octobre 1991 depuis 20 ans, à sa sœur Agnès depuis 2 ans. Agnès estime « qu'il est à la dérive et suicidaire. Je ne sais pas où le joindre. J'aimerais lui envoyer mon livre. Mais de toute façon, on ne peut pas discuter avec lui. Il est dans le soliloque. Il s'est enferré dans un truc dont il ne peut pas sortir. Je ne sais pas pourquoi ».
Alain lui a répondu à sa manière sur Twitter : «Prête à vendre son frère pour finir dans Téléstar ». Agnès a vu dans cette phrase un trait d'humour. Interrogée sur les plateaux de télévision, elle a lancé sa réponse comme une bouteille à la mer supplémentaire, «Si je pouvais le tenir dans mes bras et lui faire du bien, je le ferai. J'ai de la peine pour lui mais je suis contente de ne pas le côtoyer car il est trop violent ».
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F.C
Agnès Soral : "Les médias ont leur part de création de monstres"
Invitée des "Grandes Gueules", la comédienne n'a pu cacher son émotion au moment d'évoquer son frère Alain Soral.
Agnès Soral est actuellement en tournée de promotion pour son livre "Frangin", racontant sa relation compliquée avec son frère Alain, un essayiste controversé condamné pour incitation à la haine raciale. Invitée aujourd'hui des "Grandes Gueules", la comédienne de "Tchao Pantin" n'a pu cacher son émotion après l'intervention de Gilles-William Goldnadel qui a évoqué un livre "très touchant".
"Quitte à passer un peu pour une conne"
"Moi j'ai beaucoup de peine", a-t-elle expliqué, avant d'être submergée par l'émotion. La comédienne a ensuite réussi à se reprendre et à poursuivre : "Moi, je n'ai pas envie de servir la polémique. Je n'ai pas envie d'être dans un camp ou dans un autre. J'ai envie que ça se calme. Je n'ai pas envie que des communautés se mettent sur la gueule", a-t-elle expliqué.
Avant de confier : "Je n'aime pas être dans le jugement. J'ai choisi la gentillesse il y a déjà très, très longtemps quitte à passer un peu pour une conne, pour une naïve. Je m'en fous. La gentillesse - on dit souvent : 'trop bon, trop con'... - la gentillesse, c'est une éthique, ça demande beaucoup de rigueur. C'est un espoir pour le monde", a-t-elle développé.
"On l'invite pour faire le buzz"
Et la comédienne de s'en prendre aux médias selon elle en partie responsables de ce qu'est devenu son frère : "Je sais que c'est totalement démodé de parler comme ça. On est dans une France maltraitante actuellement. Les médias ont leur part de maltraitance, d'agressivité, de création de monstre comme mon frère... Où on l'invite pour faire le buzz, ou on le laisse déraper sans lui donner des limites, où du coup il s'enferme dans un personnage provocateur. Et ensuite on le met au rebus", a-t-elle reproché.
Agnès Soral a fini par ajouter à propos de son frère : "Et on peut être brillant et quelqu'un de traumatisé. Je pense que mon frère est suicidaire et qu'il entraîne avec lui dans une espèce de spirale des gens, sous prétexte qu'il est intelligent. Et c'est très négatif", a-t-elle conclu.
***
Source
Agnès Soral en pleurs parle de son frère: «Alain est suicidaire»
La comédienne, venue faire la promotion de son livre Frangin au micro de RMC, s'est exprimée une nouvelle fois sur les relations conflictuelles qu'elle entretient avec Alain Soral. Très émue, elle accuse les médias d'avoir «créé un monstre».
La saga de la famille Soral continue. En pleine promotion de son livre Frangin (lire les extraits) paru en mars aux éditions Michel Lafon, Agnès Soral était l'invitée ce mardi des «Grandes Gueules» sur RMC. Très atteinte par le tapage médiatique dont fait l'objet son roman confession et par les réactions virulentes de son frère Alain Soral qui ont suivi après la parution, la comédienne de 54 ans n'a pas pu contenir son émotion en direct.
«Moi, j'ai beaucoup de peine. Moi, je n'ai pas envie de servir la polémique, a-t-elle lâché entre deux larmes. Je n'ai pas envie d'être dans un camp ou dans un autre. J'ai envie que ça se calme. Je n'ai pas envie que des communautés se mettent sur la gueule. Je n'aime pas être dans le jugement. J'ai choisi la gentillesse il y a déjà très, très longtemps quitte à passer un peu pour une conne, pour une naïve. Je m'en fous. La gentillesse - on dit souvent: "trop bon, trop con"... - la gentillesse, c'est une éthique, ça demande beaucoup de rigueur. C'est un espoir pour le monde.»
«Tondue à la libération»
La comédienne a profité de son passage au micro pour dénoncer la responsabilité des médias face au comportement de son frère, déclarant qu'ils ont «leur part de maltraitance, d'agressivité, de création de monstres comme Alain Soral.» Et d'ajouter: «Ou on l'invite pour faire le buzz, ou on le laisse déraper sans lui donner des limites, ou du coup il s'enferme dans un personnage provocateur. Et ensuite on le met au rebut.» «On peut être brillant et quelqu'un de traumatisé. Je pense que mon frère est suicidaire et qu'il entraîne avec lui dans une espèce de spirale des gens, sous prétexte qu'il est intelligent. Et c'est très négatif.»
Trois jours après la parution du livre Frangin dans lequel Agnès Soral tente de comprendre le chemin politique de son frère et dévoile plusieurs anecdotes sur sa famille, l'ami de Dieudonné avait réagi sur son compte Twitter en déclarant: «Prête à vendre son frère pour finir dans TéléStar! C'est pas beau...»
Dans les jours qui ont suivi, l'homme aux idées extrémistes en avait rajouté une couche en tweetant: «Ma sœur est le genre de femme qui aurait été tondue à la Libération.» Puis, deux jours plus tard: «Encore merci pour la pub! (Pour le reste on réglera ça à la libération, j'ai déjà la tondeuse...)»
***
Source
La comédienne, venue faire la promotion de son livre Frangin au micro de RMC, s'est exprimée une nouvelle fois sur les relations conflictuelles qu'elle entretient avec Alain Soral. Très émue, elle accuse les médias d'avoir «créé un monstre».
La saga de la famille Soral continue. En pleine promotion de son livre Frangin (lire les extraits) paru en mars aux éditions Michel Lafon, Agnès Soral était l'invitée ce mardi des «Grandes Gueules» sur RMC. Très atteinte par le tapage médiatique dont fait l'objet son roman confession et par les réactions virulentes de son frère Alain Soral qui ont suivi après la parution, la comédienne de 54 ans n'a pas pu contenir son émotion en direct.
«Moi, j'ai beaucoup de peine. Moi, je n'ai pas envie de servir la polémique, a-t-elle lâché entre deux larmes. Je n'ai pas envie d'être dans un camp ou dans un autre. J'ai envie que ça se calme. Je n'ai pas envie que des communautés se mettent sur la gueule. Je n'aime pas être dans le jugement. J'ai choisi la gentillesse il y a déjà très, très longtemps quitte à passer un peu pour une conne, pour une naïve. Je m'en fous. La gentillesse - on dit souvent: "trop bon, trop con"... - la gentillesse, c'est une éthique, ça demande beaucoup de rigueur. C'est un espoir pour le monde.»
«Tondue à la libération»
La comédienne a profité de son passage au micro pour dénoncer la responsabilité des médias face au comportement de son frère, déclarant qu'ils ont «leur part de maltraitance, d'agressivité, de création de monstres comme Alain Soral.» Et d'ajouter: «Ou on l'invite pour faire le buzz, ou on le laisse déraper sans lui donner des limites, ou du coup il s'enferme dans un personnage provocateur. Et ensuite on le met au rebut.» «On peut être brillant et quelqu'un de traumatisé. Je pense que mon frère est suicidaire et qu'il entraîne avec lui dans une espèce de spirale des gens, sous prétexte qu'il est intelligent. Et c'est très négatif.»
Trois jours après la parution du livre Frangin dans lequel Agnès Soral tente de comprendre le chemin politique de son frère et dévoile plusieurs anecdotes sur sa famille, l'ami de Dieudonné avait réagi sur son compte Twitter en déclarant: «Prête à vendre son frère pour finir dans TéléStar! C'est pas beau...»
Dans les jours qui ont suivi, l'homme aux idées extrémistes en avait rajouté une couche en tweetant: «Ma sœur est le genre de femme qui aurait été tondue à la Libération.» Puis, deux jours plus tard: «Encore merci pour la pub! (Pour le reste on réglera ça à la libération, j'ai déjà la tondeuse...)»
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Source
La soeur d'Alain Soral accuse les médias d'avoir créé un "monstre"
Actuellement en tournée pour la promotion de son livre Frangin, l'actrice Agnès Soral a déploré la surexposition médiatique de son frère, Alain Soral, essayiste et judéophobe revendiqué.
Invitée de l'émission "Les Grandes Gueules" sur RMC, Agnès Soral est revenue sur la trame de son nouveau roman Frangin : la relation compliquée qu'elle entretient avec son frère Alain Soral.
>>Lire le portrait d'Alain Soral, ennemi public n°2
Proche de Dieudonné, avec qui il a animé une "liste antisioniste" aux européennes de 2009 et créé le parti "réconciliation nationale" à la fin 2014, Alain Soral a coupé les ponts avec sa famille voilà plusieurs années. "J'ai beaucoup de peine [...] J'ai choisi la gentillesse il y a déjà très, très longtemps quitte à passer un peu pour une conne, pour une naïve", a expliqué l'actrice de "Tchao Pantin". Ajoutant : "Je n'ai pas envie d'être dans un camp ou dans un autre. J'ai envie que ça se calme. Je n'ai pas envie que des communautés se mettent sur la gueule". Faisant ainsi référence à son frère condamné en novembre 2014 pour provocation à la haine raciale envers le journaliste Frédéric Haziza et la communauté juive.
En désaccord profond avec les idées de son frère Alain, Agnès Soral a également pointé du doigt le rôle des médias dans l'attitude subversive de celui-ci. "Les médias ont leur part de maltraitance, d'agressivité, de création de monstre comme mon frère... [...] on l'invite pour faire le buzz, ou on le laisse déraper sans lui donner des limites [...] du coup il s'enferme dans un personnage provocateur. Et ensuite on le met au rebus."
Pourtant, selon elle, son frère est "quelqu'un de brillant". Mais aussi de "traumatisé". "Je pense que mon frère est suicidaire et qu'il entraîne avec lui dans une espèce de spirale des gens, sous prétexte qu'il est intelligent.", a-t-elle fini par confier, au bord des larmes, au micro des journalistes Alain Marschall et Olivier Truchot.
Alain Soral, lui, n'a pas encore répondu à sa soeur. Mais il l'avait déjà accusée sur le réseau social Twitter, il y a quelques jours, d'être "prête à vendre son frère pour finir dans TéléStar ".
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Agnès Soral : Alain Soral impitoyable avec sa soeur, l'escalade des insultes
Depuis la sortie de son ouvrage consacré à son frère, Agnès Soral est la cible de violentes insultes de la part de son frère. La comédienne, qui fait la promotion de son livre, dans les médias, appelle au calme.
C'était assez prévisible : la tournée de promotion d'Agnès Soral pour son livre "Frangin" ne plaît pas du tout à son frère. Alain Soral est manifestement en colère contre la comédienne, qui a consacré son ouvrage à la relation qu'elle a entretenue pendant de nombreuses années avec le polémiste. Elle dépeint notamment un homme très marqué par la violence de son père lorsqu'il était enfant. Mardi, Agnès Soral était invitée dans l'émission des "Grandes gueules" sur RMC. En larmes, elle a lancé un message de réconciliation, jugeant qu'elle n'avait pas à le condamner : "Je n'ai pas envie d'être dans un camp ou dans un autre, moi j'ai envie que ça se calme. Je n'ai pas envie que des communautés se mettent sur la gueule. Je n'aime pas être dans le jugement. J'ai choisi la gentillesse il y a déjà très, très longtemps, quitte à passer un peu pour une conne ou pour une naïve". Et d'ajouter "On peut être brillant et quelqu'un de traumatisé. Je pense que mon frère est suicidaire et qu'il entraîne avec lui dans une espèce de spirale des gens, sous prétexte qu'il est intelligent".
Alain Soral, lui, n'a pas apprécié ce qui pourrait être perçu comme un geste d'apaisement. Sur son compte Twitter, qui compte plus de 40 000 followers, il relaie des articles publiés sur son site Egalité et Réconciliation. En ligne, l'interview de sa soeur sur RMC, avec ce titre : "Hystérie et dépression". Chaque article critiquant les interventions médiatiques d'Agnès Soral est présenté avec une photo d'elle à moitié nue, comme pour moquer sa carrière d'actrice. La semaine dernière, sur Twitter, le polémiste écrivait : "Ma soeur est le genre de femme qui aurait été tondue à la libération", puis "Encore merci pour la pub! (Pour le reste, on réglera ça à la libération, j'ai déjà la tondeuse...)". Le 29 mars, Alain Soral postait sur son réseau social une interview d'elle, qu'il commentait ainsi : "Prête à vendre son frère pour finir dans TéléStar! C'est pas beau...".
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Depuis la sortie de son ouvrage consacré à son frère, Agnès Soral est la cible de violentes insultes de la part de son frère. La comédienne, qui fait la promotion de son livre, dans les médias, appelle au calme.
C'était assez prévisible : la tournée de promotion d'Agnès Soral pour son livre "Frangin" ne plaît pas du tout à son frère. Alain Soral est manifestement en colère contre la comédienne, qui a consacré son ouvrage à la relation qu'elle a entretenue pendant de nombreuses années avec le polémiste. Elle dépeint notamment un homme très marqué par la violence de son père lorsqu'il était enfant. Mardi, Agnès Soral était invitée dans l'émission des "Grandes gueules" sur RMC. En larmes, elle a lancé un message de réconciliation, jugeant qu'elle n'avait pas à le condamner : "Je n'ai pas envie d'être dans un camp ou dans un autre, moi j'ai envie que ça se calme. Je n'ai pas envie que des communautés se mettent sur la gueule. Je n'aime pas être dans le jugement. J'ai choisi la gentillesse il y a déjà très, très longtemps, quitte à passer un peu pour une conne ou pour une naïve". Et d'ajouter "On peut être brillant et quelqu'un de traumatisé. Je pense que mon frère est suicidaire et qu'il entraîne avec lui dans une espèce de spirale des gens, sous prétexte qu'il est intelligent".
Alain Soral, lui, n'a pas apprécié ce qui pourrait être perçu comme un geste d'apaisement. Sur son compte Twitter, qui compte plus de 40 000 followers, il relaie des articles publiés sur son site Egalité et Réconciliation. En ligne, l'interview de sa soeur sur RMC, avec ce titre : "Hystérie et dépression". Chaque article critiquant les interventions médiatiques d'Agnès Soral est présenté avec une photo d'elle à moitié nue, comme pour moquer sa carrière d'actrice. La semaine dernière, sur Twitter, le polémiste écrivait : "Ma soeur est le genre de femme qui aurait été tondue à la libération", puis "Encore merci pour la pub! (Pour le reste, on réglera ça à la libération, j'ai déjà la tondeuse...)". Le 29 mars, Alain Soral postait sur son réseau social une interview d'elle, qu'il commentait ainsi : "Prête à vendre son frère pour finir dans TéléStar! C'est pas beau...".
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Menace?
Agnès Soral : "Ma plus grande crainte est que mon frère se fasse assassiner"
Agnès Soral était l'invitée du FigaroTV le 8 avril 2015 pour évoquer son livre Frangin
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Agnès Soral : "Ma plus grande crainte est que mon frère se fasse assassiner"
Agnès Soral était l'invitée du FigaroTV le 8 avril 2015 pour évoquer son livre Frangin
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Agnès et Alain Soral ou la fratrie ennemie
Entre la comédienne Agnès Soral et son frère Alain, le pamphlétaire d'extrême droite, la rupture est consommée. Elle s'interroge dans un livre sur la dérive extrémiste de son « frangin », il la rejette et persévère dans ses propos radicaux...
Agnès Soral
Sœur modèle. Agnès Bonnet de Soral, 54 ans, est la sœur cadette d'Alain. Issue d'une famille de la moyenne bourgeoisie, elle raccourcit son nom à Soral quand elle devient actrice, pour son premier film, Un moment d'égarement, de Claude Berri (1977). Alain lui empruntera ce « pseudo » quand il publiera ses premiers ouvrages, d'abord sur la mode, puis pamphlétaires.
Comédienne. En 1983, elle est la punkette à fleur de peau de Coluche dans Tchao Pantin, toujours réalisé par Claude Berri. Elle est nominée deux fois aux Césars. La suite de sa carrière est moins médiatique mais bien remplie, que ce soit au cinéma, dans les séries télévisées ou au théâtre.
Déroutée. Le 7 mai 2003, Agnès et Alain apparaissent pour la dernière fois ensemble, sur le plateau de l'émission de Mireille Dumas « Vie privée, vie publique » consacrée aux fratries. Agnès parle d'Alain : « Il dit de manière très intelligente des choses très connes par moments. C'est assez fascinant chez lui. »
Blessée. Ce 26 mars, Agnès Soral a publié Frangin (Michel Lafon, 256 p., 16,95 €) dans lequel elle tente de comprendre la dérive de son frère. Elle écrit : « J'ai beau fouiller dans ma mémoire, je ne trouve aucune trace, dans notre passé commun, de ton antisémitisme. »
Alain Soral
Fils cassé. Alain Soral, 56 ans, a décrit son enfance sur le plateau de « Vie publique, vie privée ». Celle d'un enfant battu par son père et « programmé pour être un monstre ». Il quitte le giron familial à 18 ans. Son père, un conseiller juridique condamné en 1973 pour escroquerie, meurt le jour des 33 ans de son fils.
Polémiste. Dans le sillage du succès d'Agnès, Alain, ancien étudiant des Beaux-Arts et pigiste occasionnel, commence à fréquenter les milieux branchés parisiens. Il devient un intervenant régulier dans les émissions de débats télévisées dans les années 1990 et 2000, où il détonne par ses positions radicales.
Extrémiste. Membre du Parti communiste dans les années 1990, il vire au brun au début des années 2000, entre au Front national en 2005. Il le quitte en 2009, tient des propos de plus en plus antisémites, et se qualifie lui-même de « national-socialiste à la française ». Il est proche de Dieudonné.
Jaloux. Il n'a pas revu sa mère depuis vingt ans, Agnès depuis 2007. Il s'épanche chez Mireille Dumas : « Je me suis coltiné ma sœur pendant quinze ans. (...) Elle a toujours été chiante. Elle me dénonçait à mes parents. » Il concède aussi qu'il a envié le succès précoce de sa sœur au moment de la sortie de Tchao Pantin.
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Laurent Telo - Journaliste au Monde
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Entre la comédienne Agnès Soral et son frère Alain, le pamphlétaire d'extrême droite, la rupture est consommée. Elle s'interroge dans un livre sur la dérive extrémiste de son « frangin », il la rejette et persévère dans ses propos radicaux...
Agnès Soral
Sœur modèle. Agnès Bonnet de Soral, 54 ans, est la sœur cadette d'Alain. Issue d'une famille de la moyenne bourgeoisie, elle raccourcit son nom à Soral quand elle devient actrice, pour son premier film, Un moment d'égarement, de Claude Berri (1977). Alain lui empruntera ce « pseudo » quand il publiera ses premiers ouvrages, d'abord sur la mode, puis pamphlétaires.
Comédienne. En 1983, elle est la punkette à fleur de peau de Coluche dans Tchao Pantin, toujours réalisé par Claude Berri. Elle est nominée deux fois aux Césars. La suite de sa carrière est moins médiatique mais bien remplie, que ce soit au cinéma, dans les séries télévisées ou au théâtre.
Déroutée. Le 7 mai 2003, Agnès et Alain apparaissent pour la dernière fois ensemble, sur le plateau de l'émission de Mireille Dumas « Vie privée, vie publique » consacrée aux fratries. Agnès parle d'Alain : « Il dit de manière très intelligente des choses très connes par moments. C'est assez fascinant chez lui. »
Blessée. Ce 26 mars, Agnès Soral a publié Frangin (Michel Lafon, 256 p., 16,95 €) dans lequel elle tente de comprendre la dérive de son frère. Elle écrit : « J'ai beau fouiller dans ma mémoire, je ne trouve aucune trace, dans notre passé commun, de ton antisémitisme. »
Alain Soral
Fils cassé. Alain Soral, 56 ans, a décrit son enfance sur le plateau de « Vie publique, vie privée ». Celle d'un enfant battu par son père et « programmé pour être un monstre ». Il quitte le giron familial à 18 ans. Son père, un conseiller juridique condamné en 1973 pour escroquerie, meurt le jour des 33 ans de son fils.
Polémiste. Dans le sillage du succès d'Agnès, Alain, ancien étudiant des Beaux-Arts et pigiste occasionnel, commence à fréquenter les milieux branchés parisiens. Il devient un intervenant régulier dans les émissions de débats télévisées dans les années 1990 et 2000, où il détonne par ses positions radicales.
Extrémiste. Membre du Parti communiste dans les années 1990, il vire au brun au début des années 2000, entre au Front national en 2005. Il le quitte en 2009, tient des propos de plus en plus antisémites, et se qualifie lui-même de « national-socialiste à la française ». Il est proche de Dieudonné.
Jaloux. Il n'a pas revu sa mère depuis vingt ans, Agnès depuis 2007. Il s'épanche chez Mireille Dumas : « Je me suis coltiné ma sœur pendant quinze ans. (...) Elle a toujours été chiante. Elle me dénonçait à mes parents. » Il concède aussi qu'il a envié le succès précoce de sa sœur au moment de la sortie de Tchao Pantin.
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Laurent Telo - Journaliste au Monde
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sshhh ... Do not tell him, his mind often makes me reach multiple orgasms intellectual...
► NEWS & POLITICS : Alain Soral – Conseils de lecture et commentaires de l'actualité (10 avril 2015). Alain Soral présente les nouveautés éditées et distribuées par Kontre Kulture, et commente l'actualité politique pour le mois de mars 2015. Published on Apr 18, 2015 by sharp7272 (2).
► FOREIGN POLICY 20 March 2015 : Dancing With the Le Pens - Believe it or not, France's local elections resemble a high-stakes reality TV show. But the biggest loser could be the Fifth Republic. Le Pen fille, however, seeks legitimacy and power, not scandal and headlines. Under her rule, most Holocaust deniers and anti-Semitic ideologues (like the notorious polemicist Alain Soral) have been pushed out, while a few (like her father) were pushed upstairs into honorary positions.
► HUFFINGTON POST 18 November 2014 : Anti-Semitism in France: Facing Reality.
► ATLANTIC 16 March 2015 : Is It Time for the Jews to Leave Europe? Dieudonné has built an ideological partnership with Alain Soral, the anti-Jewish conspiracy theorist and 9/11 "truther" who was for several years a member of the National Front's central committee. Soral was photographed not long ago making the quenelle in front of Berlin’s Holocaust memorial.
► BOSTON GLOBE 9 November 2014 : Ugliness of anti-Semitism marks Paris. All the more worrying is that, alongside this increase in violence, France's National Front — a nationalistic, anti-immigration political party with a history of Jewish hatred — has gained ground. The party is now led by Marine Le Pen, and while Le Pen is far more politically savvy than her father, who founded and ran the party as an avowed anti-Semite, her allegiances remain coy. She has failed to distance herself from commentators like Alain Soral who loudly castigate Jews, gays, and feminists as well as the "comedian" Dieudonné, whose hate of Jews comes complete with a reverse Nazi salute that he popularized called the "quenelle."
► COUNTER PUNCH 16 January 2015 : Je Suis Charlie Chaplin. A Fetid Wind of Racism Hovers Over Europe. Alain Soral, less adept, has not understood the 'rules' and, for this fact, he is marginalized in the media – and so much the better!
► TIME OF ISRAEL 15 January 2015 : France's stance on Palestine recognition unchanged by attacks. "In some cases, these two are interlinked," added Valls, who cited the partnership of Dieudonne M'bala M'bala, a comedian of Cameroonian origins with multiple convictions for inciting anti-Semitic hate, and Alain Soral, a far-right thinker who has been convicted of Holocaust denial. They announced recently that they would start a political party.
► ALJAZEERA AMERICA 30 January 2015 : France is not amused by those who tempt limits of free speech. Dieudonné's case is not only a free speech issue. The government is keen to silence a comedian who has founded a far-right party, National Reconciliation, with Alain Soral, a man many people consider an anti-Semite (although he disputes the charge). He once invited Robert Faurisson, an academic found guilty of Holocaust denial, a criminal offense, to join him onstage.
► TIME OF ISRAEL 3 October 2014 : Part Jewish Frenchman is one of National Front's first-ever senators. David Rachline is also France's youngest-ever senator; Marine Le Pen's far-right party won its first ever seats in upper house this week. Rachline also said he was not practicing any religion, but that if he has to choose one it would be Catholicism because of its "egalitarianism". In that interview with rue89, he acknowledged harboring sympathies for the "Equality and Reconciliation" movement of the far-right Holocaust-denier and anti-Israel activist Alain Soral. "What I liked about Soral is his criticism of liberalism," he said. "Besides, you can oppose Israel's policies without being anti-Semitic."
► J-POST 24 February 2015 : French National Front gains traction ahead of regional elections. "Last year we witnessed the very instant large diffusion of videos of anti-Semite or Holocaust denial character by comedians Dieudonné [M’bala M’bala] and Alain Soral. These video clips were watched by millions. The procedure to remove them from the web lasted three weeks." Sacha Reingewirtz said.
► SOCIALIST WORKER 11 August 2014 : The anti-Zionism of fools.
► J-POST 13 July 2014 : The Jewish communities of the 'Old Continent' in crisis. Over the past six years, at least six factors have contributed to the alarming deterioration of the situation of France's Jews, this against the background of a growing crisis for European Jewry in general, among others The junction of these anti-Jewish circles with the French "lumpen-proletariat" and the dissatisfied: unemployed persons, holders of insecure and temporary jobs, disenfranchised and frustrated people; the typical profile of the admirers of the comic Dieudonné M'bala M'bala and the pseudo- intellectual Alain Soral.
► HUFFINGTON 5 January 2015 : Anti-Semitism in France, the Responsibility to Protect, Timorous Europe, and Obama's New Isolationism. - by Bernard-Henri Lévy, Interview conducted by Frédéric Gerschel.
► IRISH TIMES 4 February 2015 : 'French-style Tea Party' takes to streets. Catholics, Muslims and the extreme right have united to protest at social policies including teaching of 'gender theory'. The most extreme fringe of the opposition is led by Alain Soral, a self-described "Judéophobe" and "French-style national socialist", whose trajectory took him from the far-left communist revolutionary league to the National Front, with which he broke in 2009. Soral campaigned with the comedian Dieudonné, a convicted anti-Semite, on his “anti-Zionist list” in 2009. The British home office announced yesterday that Dieudonné will not be allowed to enter Britain. The wildest rumour about gender theory, propagated by Soral via text messages, is that elementary schoolchildren are being taught to masturbate at school. Soral has enlisted Farida Belghoul, leader of a march for Arab rights 30 years ago. Like Soral, Belghoul has veered from far left to far right.
► AMERICAN THINKER 13 January 2015 : France Combats Anti-Semitism. The French law had been applied to others judged to be anti-Semitic, such as John Galliano of Dior, who was convicted for racial insult in 2011. A more outrageous hate-monger is Alain Soral, a writer and film maker, and a friend of Dieudonné, who in a TV broadcast on September 20, 2004 instructed his audience that "[t]here's a psychopathology with Zionism Judaism, something that verges on mental illness." When the French court in November 2013 examined a group of books considered anti-Semitic it allowed the publication of five questionable books but banned one flagrantly anti-Semitic text and ordered some passages removed from a book edited by Soral.
► DAILY BEAST 14 January 2014 : The French Were Right to Ban Dieudonné's Offensive 'Performance Art' - by Bernard-Henri Lévy.
► INDEPENDENT 16 February 2014 : No nudity please, we're... French! Gloves off – and everything else – over children's book 'All in the Buff'. A group linked to the anti-Semitic writer Alain Soral conducted a successful email and text campaign last month to persuade Muslim and black parents that their primary-age children were being told to cross-dress and masturbate in class.: No nudity please, we're... French! Gloves off – and everything else – over children's book 'All in the Buff'.
"Stop it! Do you know that sibling squabbles can lead to depression, anxiety?"
I am a woman. Chemically, I prefer to see Alain Soral than Agnes Soral, although Alain Soral never appears nude for public. But I do not like to see him publish her sister nude photos on his site. I feel embarrassed to see her nude photos.
Mon cher, you got a mean streak!
I am a loving and peace-loving woman. I hate when seeing other women cry. Why do you publish your sister's nude photos, hm? Do you not feel ashamed to see her nakedness, her breasts, her genitals, ... oh ... oh, you make your sisters look like a whore. If you are verily her brother, you should be ashamed to see her in such poses, because it is the same as you are raping her in front of your fans.
You are a grown man. You should be able to control your emotions. If you can't, then it means a disaster!
Shhh, Cisca,... listen to me, if he is classified as a mental illness, then he will really enjoy every drop of her tears, ... well, I do not know ... what else, maybe he will masturbate in front of her sister's nude photos?
I just wonder, why does she not explain how his marital life, how is Alain Soral's responsibility as a father and husband, and is it true that Alain Soral experiencing sexual disorder, in the sense that he is a bisexual man? Or maybe, who knows, Alain Soral is a gay? ehehehe ..., olalalaa ... how glad messing with my crazy fantasy. Hooray! Alain Soral is gay. Hooray! Alain Soral is bisexual. Hooray! Alain Soral is a crazy essayist. Hooray! ... ahahahhaa ....
Shananana.
... ...
Olalaa ..., what the hell is going on? ... Who are they? It's as if I've known them more than I know. Do I have enough time to know them, and I have written all about what is in my mind for then now I find them to fill all my fantasies? Do you believe in reincarnation?
Tell me, where do I know Alain Soral, Agnes Soral, in what year, who I am for him, for them... and all my fantasies that now makes me want to fantasize even crazier. For example " they have committed incest. Auwww...
Thus, his niece is his daughter. Shanananana. Oh oh, I am pounding when reading these letters. How can I have this sentence in myself? Ops! I feel something! Yes I can feel it! Something is pushing me from inside. Out through my eyes: tears. Out through my heart: pain.
O yes yes, oh, gosh, ... now it's time to write this my fantasy into a fictional story. Eheheh.
But, sorry, the end of my fictional story is very tacky: I want him to marry me. I will teach him to be a healthy man (physically and spiritually) and a good father for my baby.
Oh yes yes yes, Mr. Reincarnation, please come to me. Sim Sala Bim!
I want them to bind a sense of family in peace. Abracadabra!
I want to be their mother, then they will be reborn with a lot of love for one another. Amen.
What? Someone is protesting? My dahling? Oh no, dahling, you should not be jealous of him, because in my scenario, you are his father ... ehehhee ... but please, not here, not in this one story. You can be my baby's dad next time, okay?
Whoa, whoa, ... Cisca, if you want to be their mother, you can't be his wife, ... ouch ouch, this also is an example of incest, you know? Olala... a would-be stupid author! If all of this is not intended as a free ad for her debut, I feel there is something in common between you and your idol essayist, ehehehe .. you're both "a little crazy"!
Now ask Alain Soral what other crazy fantasies he has, then maybe you will know.
***
Alain Soral contre Jean-Marc Moskowicz : compte-rendu de l'audience du 4 mars 2015
Le mercredi 4 mars 2015, Alain Soral était jugé une nouvelle fois au Tribunal de grande instance de Paris, dans l'affaire l'opposant au président de l'association Europe-Israël, Jean-Marc Moskowicz.
Dans une vidéo revenant sur son agression du 5 avril 2013 et réalisée avec Dieudonné, Alain Soral avait pointé la présence de Jean-Marc Moskowicz (en compagnie de Véronique Genest) au rassemblement de la Ligue de défense juive le 13 février 2013 à Paris, au cours duquel des appels au meurtre avaient été lancés contre Alain Soral.
Durant cette audience, la ligne d'accusation de l'avocat de M. Moskowicz a consisté à dire que la photographie de Jean-Marc Moskowicz prise au rassemblement du 13 février 2013 avait été piratée sur le compte Facebook de ce dernier, et qu'Alain Soral avait tiré bénéfice de cette photographie via le nombre de visionnages de la vidéo.
L'avocate de M. Moskowitz a demandé au tribunal de condamner Alain Soral à payer 126 040 € pour violation de la vie privée de Jean-Marc Moskowicz.
L'avocat de Google France, de son côté, a expliqué que son client n'était en aucun cas responsable de la diffusion de cette photographie.
La défense d'Alain Soral, représentée par Maître Lahcène Drici, a requis une fin de non-recevoir. Aucun constat d'huissier n'ayant été fait par la partie plaignante, aucun élément de piratage n'ayant été présenté au juge, Me Drici a estimé que l'accusation n'était montée que sur des incantations. Il a également rappelé que durant ce rassemblement du 13 février 2013, les propos « Sale nègre! » et « Qu'il crève! » ont, eux, clairement été prononcés par les manifestants à l'encontre, respectivement, de Dieudonné et Alain Soral.
Me Drici a interrogé le tribunal au sujet de la somme astronomique demandée à l'encontre d'Alain Soral : « Pourquoi pas un million? six millions? dix millions? »
Enfin, il a estimé que compte tenu du vide flagrant du dossier de la partie demanderesse, cette procédure n'aurait jamais dû avoir lieu et qu'Alain Soral était en droit de réclamer 10 000 € pour procédure abusive.
Le délibéré aura lieu le 15 avril 2015.
La réaction de Maître Lahcène Drici à la sortie de l'audience
***
Source
Le mercredi 4 mars 2015, Alain Soral était jugé une nouvelle fois au Tribunal de grande instance de Paris, dans l'affaire l'opposant au président de l'association Europe-Israël, Jean-Marc Moskowicz.
Dans une vidéo revenant sur son agression du 5 avril 2013 et réalisée avec Dieudonné, Alain Soral avait pointé la présence de Jean-Marc Moskowicz (en compagnie de Véronique Genest) au rassemblement de la Ligue de défense juive le 13 février 2013 à Paris, au cours duquel des appels au meurtre avaient été lancés contre Alain Soral.
Durant cette audience, la ligne d'accusation de l'avocat de M. Moskowicz a consisté à dire que la photographie de Jean-Marc Moskowicz prise au rassemblement du 13 février 2013 avait été piratée sur le compte Facebook de ce dernier, et qu'Alain Soral avait tiré bénéfice de cette photographie via le nombre de visionnages de la vidéo.
L'avocate de M. Moskowitz a demandé au tribunal de condamner Alain Soral à payer 126 040 € pour violation de la vie privée de Jean-Marc Moskowicz.
L'avocat de Google France, de son côté, a expliqué que son client n'était en aucun cas responsable de la diffusion de cette photographie.
La défense d'Alain Soral, représentée par Maître Lahcène Drici, a requis une fin de non-recevoir. Aucun constat d'huissier n'ayant été fait par la partie plaignante, aucun élément de piratage n'ayant été présenté au juge, Me Drici a estimé que l'accusation n'était montée que sur des incantations. Il a également rappelé que durant ce rassemblement du 13 février 2013, les propos « Sale nègre! » et « Qu'il crève! » ont, eux, clairement été prononcés par les manifestants à l'encontre, respectivement, de Dieudonné et Alain Soral.
Me Drici a interrogé le tribunal au sujet de la somme astronomique demandée à l'encontre d'Alain Soral : « Pourquoi pas un million? six millions? dix millions? »
Enfin, il a estimé que compte tenu du vide flagrant du dossier de la partie demanderesse, cette procédure n'aurait jamais dû avoir lieu et qu'Alain Soral était en droit de réclamer 10 000 € pour procédure abusive.
Le délibéré aura lieu le 15 avril 2015.
La réaction de Maître Lahcène Drici à la sortie de l'audience
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Source
Nouvelle victoire judiciaire pour Alain Soral
Jean-Marc Moskowicz condamné à payer 4 500 euros à Alain Soral
Le 4 mars dernier, Alain Soral était jugé devant le Tribunal de grande instance de Paris.
Dans une vidéo revenant sur son agression du 5 avril 2013 et réalisée avec Dieudonné, Alain Soral pointait la présence de Véronique Genest et Jean-Marc Moskowicz au rassemblement de la Ligue de défense juive le 13 février 2013 à Paris, au cours duquel des appels au meurtre avaient été lancés contre Alain Soral.
Jean-Marc Moskowicz, président de l'association Europe-Israël, avait alors saisi le Tribunal pour faire condamner Alain Soral au paiement de la somme de 126 040 € (condamnation solidaire avec Dieudonné M'Bala M'Bala) pour violation de sa vie privée et atteinte au droit à l’image au motif qu’un cliché de lui posant avec Véronique Genest avait été inséré dans la vidéo.
Le tribunal de grande instance de Paris a rejeté sa demande et condamné Jean-Marc Moskowicz à payer 4 500 € à Alain Soral, retenant les arguments suivants :
Que les esprits optimistes modèrent leur joie, les 4 500 € versés à Alain Soral ne viennent qu'apaiser très provisoirement les 520 000 € demandés par les différentes parties adverses dans les 16 procès qui lui sont faits à ce jour.
On notera donc que même une Justice dont on ne peut dire qu'elle soit habituellement clémente avec les acteurs de la résistance – et Alain Soral en particulier – n'a pu suivre sur son terrain le zélé Jean-Marc Moskowicz. Dans un élan chutzpatique presque pur, dont on doit rétrospectivement reconnaître l'esthétique maîtrisée, celui-ci avait donc tout de même tenté de faire passer pour privée une manifestation publique et demandé l'extravagante somme de 120 000 euros.
Rappelons-le, le mieux est l'ennemi du bien.
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Source
Jean-Marc Moskowicz condamné à payer 4 500 euros à Alain Soral
Le 4 mars dernier, Alain Soral était jugé devant le Tribunal de grande instance de Paris.
Dans une vidéo revenant sur son agression du 5 avril 2013 et réalisée avec Dieudonné, Alain Soral pointait la présence de Véronique Genest et Jean-Marc Moskowicz au rassemblement de la Ligue de défense juive le 13 février 2013 à Paris, au cours duquel des appels au meurtre avaient été lancés contre Alain Soral.
Jean-Marc Moskowicz, président de l'association Europe-Israël, avait alors saisi le Tribunal pour faire condamner Alain Soral au paiement de la somme de 126 040 € (condamnation solidaire avec Dieudonné M'Bala M'Bala) pour violation de sa vie privée et atteinte au droit à l’image au motif qu’un cliché de lui posant avec Véronique Genest avait été inséré dans la vidéo.
Le tribunal de grande instance de Paris a rejeté sa demande et condamné Jean-Marc Moskowicz à payer 4 500 € à Alain Soral, retenant les arguments suivants :
« Le demandeur (Jean-Marc MOSKOWICZ) ne saurait utilement prétendre que la reproduction de ce cliché photographique le représentant lors de cette manifestation porte atteinte à sa vie privée, dès lors que le principe même d'une manifestation dans la rue a précisément pour objet de permettre à ceux qui y participent d'exprimer publiquement une prise de position, ce qui exclut par là-même cette prise de position publique de la sphère protégée de la vie privée ; que d'ailleurs le demandeur ne précise nullement en quoi la reproduction de ce cliché porterait atteinte à sa vie privée ;
Qu'il en va de même de l'atteinte alléguée au droit à l'image, dès lors qu'une manifestation sur la voie publique constitue un évènement d'actualité dont il peut légitimement être rendu compte, y compris au moyen de clichés photographiques pris lors de cette manifestation, les personnes qui y participent volontairement acceptant implicitement mais nécessairement, que leur image soit reproduite dans ce cadre ;
Quant à la demande reconventionnelle d'Alain SORAL en raison du caractère abusif de la présente procédure, qu'il doit être rappelé que l'action en justice constitue un droit qui ne dégénère en abus qu'en cas de mauvaise foi, d'intention de nuire ou de légèreté blâmable ;
Qu'en l'espèce, non seulement le demandeur ne pouvait se méprendre sur le caractère public de sa participation à une manifestation de rue, mais, de surcroît, il est établi que ce cliché litigieux a été mis en ligne bien antérieurement à la diffusion incriminée sans qu'il soit allégué que le demandeur s'en serait plaint ou en aurait demandé le retrait ; qu'en outre, le montant élevé des dommages-intérêts sollicités en réparation des atteintes alléguées – 120 040 € – confirme le caractère abusif de la présente procédure, qu'il sera alloué à Alain SORAL, de ce chef, la somme de 1.500 € ;
Le demandeur sera condamné aux dépens ainsi, qu'en équité, à verser, sur le fondement de l'article 700 du Code de procédure civile, la somme de 2.000 € à la société Google France et celle de 3.000 € à Alain SORAL. »
Que les esprits optimistes modèrent leur joie, les 4 500 € versés à Alain Soral ne viennent qu'apaiser très provisoirement les 520 000 € demandés par les différentes parties adverses dans les 16 procès qui lui sont faits à ce jour.
On notera donc que même une Justice dont on ne peut dire qu'elle soit habituellement clémente avec les acteurs de la résistance – et Alain Soral en particulier – n'a pu suivre sur son terrain le zélé Jean-Marc Moskowicz. Dans un élan chutzpatique presque pur, dont on doit rétrospectivement reconnaître l'esthétique maîtrisée, celui-ci avait donc tout de même tenté de faire passer pour privée une manifestation publique et demandé l'extravagante somme de 120 000 euros.
Rappelons-le, le mieux est l'ennemi du bien.
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