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Valentino Vie: Poèmes d'amour pour ma femme bien-aimée en Calif:
N’attendez pas de moi que je vais vous donner
Des raisons contre Dieu que je vois rayonner
La nuit meurt, l'hiver fuit, maintenant la lumière,
Dans les champs, dans les bois, est partout la première.
Je suis par le printemps vaguement attendri.
Avril est un enfant, frêle, charmant, fleuri
Je sens devant l'enfance et devant le zéphyre
Je ne sais quel besoin de pleurer et de rire
Mai complète ma joie et s’ajoute à mes pleurs.
Jeanne, George, accourez, puisque voilà des fleurs.
Accourez, la forêt chante, l'azur se dore,
Vous n'avez pas le droit d’être absents de l'aurore.
Je suis un vieux songeur et j'ai besoin de vous,
Venez, je veux aimer, être juste, être doux,
Croire, remercier confusément les choses,
Vivre sans reprocher les épines aux roses,
Être enfin un bonhomme acceptant le bon Dieu.
Ô printemps! bois sacrés! ciel profondément bleu!
On sent un souffle d’air vivant qui vous pénètre,
Et l'ouverture au loin d'une blanche fenêtre
On mêle sa pensée au clair-obscur des eaux
On a le doux bonheur d'être avec les oiseaux
Et de voir, sous l'abri des branches printanières,
Ces messieurs faire avec ces dames des manières.
(Après l'hiver - VICTOR HUGO)
26 Juin 1878
Cisca Zarmansyah: Merci beaucoup, monsieur. Vous êtes très romantique. Je pouvais sentir l'odeur parfumée de votre corps (:
Te voilà, rire du Printemps. Les thyrses des lilas fleurissent. Les amantes qui te chérissent. Délivrent leurs cheveux flottants. Sous les rayons d'or éclatants. Les anciens lierres se flétrissent. Te voilà, rire du Printemps. Les thyrses de lilas fleurissent. Couchons-nous au bord des étangs. Que nos maux amers se guérissent! Mille espoirs fabuleux nourrissent. Nos coeurs gonflés et palpitants. Te voilà, rire du Printemps! (Le printemps - Théodore de Banville)
Lorsqu'un homme n'a pas d'amour. Rien du printemps ne l'intéresse. Il voit même sans allégresse. Hirondelles, votre retour. Et, devant vos troupes légères. Qui traversent le ciel du soir. Il songe que d’aucun espoir. Vous n'êtes pour lui messagères. Chez moi ce spleen a trop duré. Et quand je voyais dans les nues. Les hirondelles revenues. Chaque printemps, j'ai bien pleuré. Mais depuis que toute ma vie. A subi ton charme subtil. Mignonne, aux promesses d'Avril. Je m'abandonne et me confie. Depuis qu'un regard bien-aimé. A fait refleurir tout mon être. Je vous attends à ma fenêtre. Chères voyageuses de Mai. Venez, venez vite, hirondelles, Repeupler l'azur calme et doux, Car mon désir qui va vers vous. S’accuse de n'avoir pas d’ailes. (Avril - François Coppée)
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Cisca Zarmansyah: Automne malade et adoré. Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies. Quand il aura neigé. Dans les vergers. Pauvre automne. Meurs en blancheur et en richesse. De neige et de fruits mûrs. Au fond du ciel. Des éperviers planent. Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines qui n'ont jamais aimé aux lisières lointaines Les cerfs ont bramé. Et que j'aime ô saison que j'aime tes rumeurs Les fruits tombant sans qu'on les cueille. Le vent et la forêt qui pleurent Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille. Les feuilles. Qu'on foule. Un train. Qui roule. La vie. S'écoule. (1913 Guillaume Apollinaire - Alcools)
Valentino Vie: The warmth from spring was beginning to peek. The evening began lazily to its contest. After a dull washed down during the season, the world was back excited. Paris writhed full of charm. Social dating places were not lonely anymore. The street artists back in action, no longer need heavy costume. The streets for pedestrians was not "castrated" again. In early spring, everyone looked fresh and passionate. Their smiles and laughter were so bright. No sad sag. Suffering has vanished. Happiness was bubbling. The Spring - which officially started on each March 22 - a marker of the return of life and joy. Préparez-vous à nos Juillet, ma chère femme. Je vais vous épouser.
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